Pas de raison vraiment de se plaindre de Mr Franck Maciello, même si sur le premier essai il semble bien qu’il y ait eu un en avant sur la chistera de Bosch.

Rude explication entre avants

photo Laurent Chaudru

Depuis 20 minutes l’Union menait la danse quand cet essai a un peu brisé l’élan des Unionistes qui avaient pris le match par le bon bout. Ils auraient du se méfier des chandelles de Traille et un peu modifier la tactique des ce moment là car devant ils ne semblaient pas être spécialement dominés, mais en insistant sur le jeu ouvert de façon systématique avec le manque de réussite qui a été le leur dans la finition des actions les bordelo-béglais se sont mis dans l’impasse eux mêmes d’autant que le BO avait récupéré son stratège en la personne de Yachvili. Les biarrots ont bien travaillé leur sujet et retardent toutes les sorties de ballon dans les rucks ce qui ne permet pas des lancements de jeu suffisament rapides pour mettre hors de position la défense biarrote d’autant que Yachvili s’emploie à empoisonner Adams. Quand les biarrots ont le ballon ils se contentent de ramener le jeu dans la partie bordelo-béglaise à la faveur de chandelles par Peyrelongue et Traille que les unionistes ont du mal a maîtriser. Les biarrots envoient leurs individualités pour tenter de percer la défense des unionites et ils y parviennent par Balshaw et aprés un passage par le sol Yachvili s’empare de la balle et marque. Ainsi à la 30ème minute l’Union se trouve mené par 17 à 0 alors qu’elle a pris le jeu à son compte. Dominer n’est pas gagner et le réalisme de Biarritz a payé pendant cette première mi-temps dont la fin est atteinte sur le score de 17 à 3 Lopez ayant passé une pénalité.
La seconde mi-temps va être aussi funeste à l’Union que la première, ainsi malgré une domination en touche qui lui permet de bénéficier de nombreux ballons l’Union toujours pas découragée repart à l’assaut du camp biarrot, mais décidément c’est le match des occasions gachées car l’Union qui remet la pression n’arrive qu’à glaner 3 petits points supplémentaires, mais Yachvili redonne 17 points d’avance à son équipe à la 47ème minute.

Le pilier Bees Roux touché à l’arcade

photo Laurent Chaudru

L’Union ne désarme pas et le jeu s’équilibre jusqu’à ce qu’on rentre dans les fatidiques 20 dernières minutes car c’est généralement à ce moment là que l’Union prend l’eau. Dès la 61ème minute Yachvili ajoute 3 points, puis il franchi la défense et sert au pied son ailier qui marque à la 64ème minute et 4 minutes plus tard il s’offre une interception et après une course de 40 mètres va pointer en but. Ainsi en 10 minutes la partie et définitivement "pliée" et ce n’est pas la maigre consolation de l’essai de Madaule qui changera quoi que ce soit. Le plus étrange dans cette affaire c’est que l’Union a dominé sa rivale en touche et en mêlée elle a fait jeu égal, dans les lignes arrières elle franchi plus souvent mais elle n’a pas su concrétiser alors que sa rivale avait mis en place une défense adapté qui s’est nourri des erreurs de l’adversaire. Par contre dans le jeu au pied Traille et Peyrelongue ont mis les joueurs de l’Union en difficulté sur les duels aériens.
Après cette défaite l’Union reste neuvième au classement rejointe par Brive, mais si elle n’a pas perdu de place au classement elle a perdu de l’avance sur ces rivaux. Difficile déplacement au Racing Métro à suivre Vendredi prochain.

Biarritz Olympique 38 (4 essais de Héguy 20ème, Yachvili 29ème, 68ème, N’Gwenya 64ème ; 3 transformations Yachvili 21ème, 29ème, 67ème ; 4 pénalités Yachvili 25ème, 46ème, 61ème, Baby 75ème.)

Union Bordeaux Bègles : 13 (1 essai Madaule 71ème ; 1 transformation de Lopez 71ème ; 2 pénalités Lopez 39ème, 44ème.)

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