Bordeaux

Le Trimaran de course MOD70 Race for Water a entamé son périple.

C’est au départ de Bordeaux que le "MOD70 Race for Water" a pris le chemin de l’estuaire pour atteindre l’Atlantique premier océan à traverser pour son tour du monde qui va dresser un état des lieux de la pollution marine. Le matériau polluant essentiellelent ciblé est le plastique qui s’accumule en certains points des océans ou vortex qu’il est parti étudier.



Il était 16 heures 33 quand le trimaran de course "MOD70 Race for Water" a croisé pour son départ à la hauteur de la Cité des Civilisations du Vin en construction. Quand il reviendra fin 2015 l’édifice sera bien avancé à quelques mois de son inauguration. La foule massée pour suivre son départ n’a pas eu la chance d’avoir un temps aussi radieux que pour son arrivée du mercredi matin dans le port de la Lune. En attendant il est parti pour faire le tour de la planète et aller ausculter ces gyres qui accumulent les déchets plastiques en formant des zones de pollutions diffusent générées à 80 % par l’activité des femmes et des hommes sur les continents, qui en jetant des bouteilles à la mer qui ne contiennent qu’un seul message de pollution. Son parcours va le conduire dans un premier temps jusqu’à New-york en passant par les Açores et Les Bermudes avant de franchir le canal de Panama pour rejoindre le Pacifique, puis l’Océan Indien pour revenir dans l’Atlantique. C’est à bord de ce magnifique trimaran de course construit pour affronter les océans qu’ils vont être près d’une quinzaine pour effectuer cette course scientifique de 300 jours.
En route vers le large
Depuis son arrivée le 11 mars au matin ou il s’est amarré au ponton d’honneur, une foule impressionante est venue voir ce non moins impressionnant voilier avec ses 21 mètres 20 de long, ses 16 mètres 80 de large et ses près de 30 mètres de haut avec son énorme mât. Il peut filer à 43,2 noeuds soit près de 80 km à l’heure alors il n’est pas peu dire de la robustesse de la structure entièrement en carbone qui peut absorber les vagues à cette vitesse. Joppe Cramwinckel (WBCSD), membre du conseil d’experts de la fondation est venu rendre visite au bateau et à son équipage avant le départ du trimaran. Alain Juppé qui soutien la démarche, pour sa part s’est entretenu avec Marco Simeoni chef de l’expédition. De nombreux enfants bordelais ont été initié à l’importance de l’eau pour le maitien de la vie et cela a eu lieu sous la tente dressée à proximité de la maison éco-citoyenne. Il va sans dire que de très, très nombreux adultes devraient être aussi initiés à l’importance de l’eau et à sa préservation avec des gestes moins agressifs pour l’environnement qu’en jetant leurs déchets n’importe où. La préservation de la planète est avant tout une question d’éducation et on ne peut souhaiter que bon voyage à ce bateau et à son équipage.

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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