Bordeaux

#Laissonspasbéton à la caserne Niel

La jeunesse commence à en avoir mare de cette chape de béton qui est en train de recouvrir le territoire bordelais de Ginko à la Bastide dans des constructions sans âmes et sans relief et il n’y a pas que les jeunes.



On n’est même pas capable de tirer les leçons des intempéries qui viennent de toucher la France avec le ruissellement qui est partout, mais pas dans le portefeuille des français malgré ce que certains soutiennent. A force de recouvrir de béton le territoire il n’y a plus de ressuyage des sols et avec le réchauffement climatique qui se traduit d’une drôle de manière en faisant glisser notre climat vers des comportements tropicaux on se retrouve face à des drames. Avec le conflit qui oppose Darwin aux bétonneurs locaux on ne peut qu’évoquer la chanson de Jacques Dutronc : Mais un jour près du jardin, Passa un homme qui au revers de son veston, Portait une fleur de béton . Bien sur ici, on n’est pas à la chaussée d’Antin mais bien à la Bastide et le texte à quelque chose de prémonitoire où ici il ne s’agit plus de sauver des fleurs mais de préserver un contact avec la nature. On est dans la dynamique des jardins familiaux et ouvriers d’autant que cette petite surface que les bétonneurs veulent s’acharner à détruire est une goutte d’eau dans les vastes superficies laissées à leurs appétits dévastateurs. Sans aller jusqu’à l’humour d’Alphonse Allais car ils n’en ont ni l’intelligence, ni la subtilité ; ils veulent construire la ville sur ce petit bout de terre retournée à la nature que l’on pourrait appeler campagne.

Philippe Poutou, Philippe Barre et Pascal Lafargue

C’est ainsi que pour cette soirée du mercredi où se produisent des groupes locaux à côté du "petit jardin", Philippe Barre a appelé au soutien des visiteurs très nombreux pour sauver cet espace en préservant un million huit cent mille abeilles d’une part et d’autre part sauver une production de graines locales et diversifiées. On pourrait presque penser que les promoteurs ont partie liée avec Monsanto qui a toujours vu d’un très mauvais oeil les productions de graines locales. Il a affirmé que Darwin ne lâcherait rien et il en a appelé à la mobilisation générale renouvelée et permanente. Pour Pascal Lafargue Président d’Emmaüs le discours est encore plus direct "Dans ce combat contre le béton et les promoteurs nous avons besoin de l’enthousiasme de la jeunesse" et il n’y va pas par quatre chemins et il propose le parcours du combat en demandant si les jeunes sont prêts au combat, "le combat du quotidien, le combat de tous les jours" "investissez les réseaux sociaux". Le responsable du jardin Camille fait remarquer "tout le monde est raccord avec l’espace du jardin, il fait l’unanimité" Une maman présente fait remarquer : "sans ce jardin ma fille n’aurait jamais su à quoi cela ressemble une poule, en vrai". Philippe Poutou était là aussi, en visite amicale pour cette soirée de contestation très conviviale où beaucoup avaient le verre de bière à la main. En attendant, le combat s’organise avec la signature d’une pétition de soutien que l’on peut signer sur place pour l’instant.
pétition de soutien

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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