Ce bus express calqué sur celui qui existe déjà depuis quelques année entre Créon et Bordeaux qui a vu passer sa fréquentation de 92 000 passagers à sa mise en place à 212 000 l’an actuellement enlevant autant de voitures sur cette rive droite de la Garoone car un bus plein c’est en moyenne soixante voitures en moins sur les routes concernées. La gestion des transports collectifs routiers appartiennent aujourd’hui à la région et sur ce sujet Alain Rousset livre toujours son anecdote préférée de la secrétaire médicale originaire de Blaye devant prendre sa voiture pour se rendre au travail à Bordeaux ce qui l’oblige à se lever à cinq heures du matin pour pouvoir prendre son travail le matin à huit heures à Bordeaux car on est vite dans une période galère. Il souligne au passage que cet état de fait est à l’origine de la crise des Gilets Jaunes, laissant entendre que depuis cette crise le pouvoir centrale c’est peu soucié du problème d’une part et que d’autre part la crise du Covid dont on sort à peine n’a guère arrangée les choses. Lors du début de la conférence de presse réunie au Gargalou, Pierre Hurmic avait fait remarquer que Bordeaux et la Gironde c’est cinq cent mille déplacementss par jour avec un parc automobile à minima d’un million de véhicules. Cette ligne renforcée l’est aussi avec les interconnexions potentiels avec le transport urbain pour faciliter les déplacements.

Alain Anziani, Président de la Métropole ; Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle Aquitaine, Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux et Jean Galand, Vice Président du département chargé des mobilités et des infrastructures représentant Jean-Luc Gleyze

Les différentes structures territoriales ont coopéré pour mettre cette ligne en place aussi bien la région que la métropole, la ville ou le département permettant une offre routière dans un cadran saturé ou la bagnole règne sans partage avec le développement de "l’autosolisme". Avec un cadencement toutes les vingt minutes la ligne délivre 51 services au total dans les deux sens entre 5 h 15 et 21 h 15. Pour un choix de transport plus décarboné les véhicules sont alimenté selon les modèles soit au Bio GNV (6 sur 10) soit au B 100. Aussi bien à Blaye qu’au niveau de la Métropole quatre arrêts desservent chaque localité et pour l’arrivée à Bordeaux c’est ainsi que sont desservis directement les lignes de Tram à La Gardette (ligne A), La Cité du Vin (ligne B), les Aubiers (ligne C). Le temps de parcours est amélioré avec l’utilisation des couloirs de bus de la Métropole, l’utilisation de la priorité aux feux sur la métropole en attendant la mise en place d’une voie de service sur l’autoroute mais cela dépends du bon vouloir des exploitants et de l’état, la Région n’ayant aucune influence à ce niveau. L’aménagement de cette ligne est cofinancé pour 25% par la Région Nouvelle Aquitaine, 25% pour Bordeaux Métropole et 50% pour Nouvelle Aquitaine Mobilités à travers du Versement Mobilité Additionnel soit un effort de 2,5 millions d’euros par an tout en sachant que le département s’est chargé de l’aménagement des ronds points, des haltes de bus et d’autres aménagements annexes comme les parkings de dissuasion. Des projets de même dimension sont en cours pour un accès Nord Bassin, un accès vers le Val de L’Eyre et un autre vers le Médoc sans oublier le projet de ceinture Ouest pour installer des corridors car Express.

Edwige Diaz député de Blaye était présente lors de cette manifestation ici en échange avec Christian Broucaret Président de la FNAUT Nouvelle Aquitaine, sous le regard d’Alain Rousset