La 38ème édition du festival des Francofolies de La Rochelle devait être une fête à laquelle Bordeaux Gazette aurait dû participer, le festival ayant accepté et validé une accréditation presse/photo à notre journaliste suite à la demande officielle. La volonté de notre journal étant, de communiquer sur un des plus grands évènements de Nouvelle-Aquitaine, et de vous le faire partager. Or, à son arrivée sur place (depuis Bordeaux), notre photographe et journaliste professionnel, s’est vu refuser les accès aux crashs barrières qui permettent de faire les photos entre la scène principale et le public, mais s’est également vu refuser les accès aux différentes salles où se déroulaient les autres concerts. Notre journaliste, titulaire de la carte de presse, s’est vu proposer d’assurer les photos uniquement sur la scène extérieure, mélangé au public sur des concerts de rock, de rap, et ce, avec un matériel professionnel onéreux. Encore une fois, Bordeaux Gazette dénonce les conditions de travail désastreuses pour les professionnel(le)s qui couvrent le spectacle de la chanson.

Une photo professionnelle réalisée dans des conditions correctes

La raison évoquée par les responsables de la presse, est une demande des productions musicales de réduire les accès au crash pour les photographes, ce qui est effectivement le cas pour certains artistes qui demandent à faire une liste réduite avec une sélection de 10-15-20 photographes uniquement. Mais le reste des accès aux concerts et au festival est à la volonté des organisateurs, ce qui a été refusé à notre photo-journaliste mais également à d’autres journalistes présents sur place de médias sérieux.
Si il est vrai que le nombre d’accréditation presse a augmenté au fur et à mesure des années, et à vu éclore des médias web plus ou moins sérieux, les médias avec les téléphones portables, les influenceurs, les Tiktokeurs, etc, cela ne doit pas se faire au détriment de la presse sérieuse qui n’évolue pas dans la provocation et des journalistes professionnel(les)s. Bordeaux Gazette fidèle depuis plus de 10 ans sur le festival des Francofolies de La Rochelle, et assurant une couverture médiatique importante puisque nous publions un article par jour, ne cautionne pas le comportement des organisateurs à l’égard de la presse, les conditions de travail pour les journalistes professionnels, et le dénonce. Aucune lumière ne sera donc faite sur cette édition, et nous espérons pouvoir de nouveau travailler sur la 39ème édition dans des conditions de travail adaptées pour la presse qui tient son rang.