C’est une fabuleuse découverte, comparable à celle de Pompéi ou de la grotte de Lascaux. Une découverte faite par le plus grand des hasards dans des grottes inconnues, de rouleaux de parchemin intacts et de jarres datant de l’Antiquité, placés là à l’époque sans doute pour être préservés et récupérés plus tard, qui ne l’ont jamais été avant notre temps en raison des vicissitudes traversées par les pays bordant la Mer Morte, déchirés de guerres depuis si longtemps.
Qui avait écrit ou recopié ces passages de la Bible ? Ces textes étaient-ils différents des textes déjà connus et étudiés ? Que nous disaient-ils sur les différentes sensibilités juives qui se déchiraient à l’époque et qui furent, sans doute, responsables de la crucifixion de Jésus ?
Le panel de scientifiques de toutes religions et de toutes nationalités qui eurent la chance inespérée d’examiner et de traduire ces œuvres miraculeusement préservées se posèrent aussitôt les seules questions qui vaillent : détenaient-ils la preuve des mensonges opérés depuis 20 siècles par toutes les Eglises de toutes les religions du Livre qui, chacunes, avaient aménagé à leur sauce les textes antiques ou avaient-ils sous les yeux une version nouvelle de la Parole, due à une secte à laquelle on murmurait que Jésus aurait pu appartenir : les Esséniens ?
C’est cette fabuleuse histoire que Florence Mothe racontera à ses auditeurs le dimanche 14 janvier à 17 h au château de Mongenan à Portets. Entre le roman policier et l’immense découverte scientifique, l’histoire des manuscrits de la Mer Morte lève des pans entiers de choses cachées depuis vingt siècles sur nos civilisations et explique – peut-être – les déchirements que connaissent actuellement les pays du proche Orient.
Renseignements  : Château de Mongenan, 33640 Portets, 05 56 67 18 11, Conférence suivie de la dégustation gourmande des vins du domaine, entrée 10 €.