C’est sur une idée de Michel Duchêne que la mairie de Bordeaux a passé commande d’une étude sur la couleur de la ville, pour faire un constat chromatique à partir de la couleurs des toits.

C’est Marie-Pierre Servanti, présidente de l’Académie de la couleur, qui a été mise en charge de cette étude et c’est 1240 prélèvements qui ont été effectué, pour réaliser cette étude à partir : de la brique, de la pierre, des enduits à la chaux, des fenêtres et volets, des ferronneries, des sols, du mobilier urbain, des portes ainsi que de la Garonne.

C’est en tout, 7 personnes qui sont intervenues à des moments divers dans cette étude. Ces prélèvements ont permi de déterminer une palette de 163 tons uniques pour guider le choix des tons à donner aux habitations. Cette étude intéresse aussi le classement UNESCO.

Entendons-nous bien, il ne s’agit d’un énième règlement ou d’une contrainte supplémentaire, mais d’un guide servant à orienter les choix des particuliers comme des promoteurs ou même des pouvoirs publics. Cette grille permettra de faire des choix soit d’intégration, soit de mise en valeur par la couleur, mais toujours en respectant une unité de ton. Il est bien certain que les nouveaux quartiers en construction ou en reconstruction vont fortement s’inspirer de cette charte.

Cette étude a permi de déboucher sur un constat, c’est que la couleur OR est très présente sur Bordeaux et cela sera illustré par un colloque au Musée d’Aquitaine les 11 et 12 mars prochains ayant pour titre " hORs nORme, l’Or dans l’estéthique urbain "