Avant toute chose quitte à passer pour un mauvais esprit, il faut préciser que les Lionnes qui pour leur part ont été Championnes de France deux années consécutives n’ont eu droit qu’a un cordial accueil à la mairie sans tambour ni trompette. Certes la compétition n’est pas tout à fait la même ni ne présente le même engouement mais il y a une colossale différence de traitement entre les femmes et les hommes dans ce sport où elles jouent Championnat, Tournoi et Coupe de Monde (c’est pour bientôt). Profitons de l’occasion pour signaler que les Lionnes du Stade Bordelais seront encore une fois en finale du championnat de France et cette année face aux joueuses de Toulouse pour le titre alors aurons nous les filles avant les garçons avec deux finales identiques et à nos bordelaises on ne peut dire que jamais deux sans trois.

Le bus à impérial décoré est soigneusement rangé devant le palais Rohan, alors que derrière les barrières les supporters commencent à arriver et on sent l’impatience poindre mais il n’est que 14 h 15.

On laisse entrer progressivement le public dans la cour de la mairie d’un seul côté du portail et par petits paquets sous l’œil du service d’ordre

Le mot du maire entouré par Laurent Marti à sa droite et le maire de Bègles à sa gauche avec le préfet et Nans Ducuing, son béret sur la tête. Pierre Hurmic nous a gratifié d’une pratique du "rugby à la bordelaise" pour le mettre en exergue et la comparaison est lourde face à la lamproie qui a des millions d’années d’existence car dernière représentante de la classe des agnathes.

Laurent Marti prend brièvement la parole, le port des lunettes noires et souvent lié à des soirée bien arrosées.

Après une légère collation les joueurs avec tous les joueurs du club se sont rendus sur l’impérial du bus et certains du groupe match avait leur médaille autour du cou mais tous ne la portaient pas.

Bielle-Biarrey, Jalibert et Penaud sur l’impérial du bus, toujours ces lunettes noires qui permettent de cacher les cernes. Sur la gauche de la photo Ducuing et Buros.

Passage du bus place Gambetta, la aussi noire de monde ou chacun a cherché à faire sa photo souvenir même en position acrobatique.

Le bus s’engage au haut du cours de l’Intendance et les accompagnateurs se scindent en deux, ceux qui suivent le bus cours de l’Intendance et les petits malins qui rejoignent le parvis du Grand Théâtre par des voies adjacentes moins encombrées.

Après avoir descendu l’Intendance le bus à impérial s’avance devant le grand théâtre avec son escorte.

Devant le Grand Théâtre les fumigènes colorés font leur apparition car le lien est symbolique et particulièrement envahi par le public.

Le Grand Théâtre est dépassé et on approche de la fin du parcours qui est Place des Quinconces mais les joueurs continuent a se montrer au public qui est heureux de les voir passer. Dans la foule la radio est présente pour suivre l’évènement en direct.

Arrivée à la place des Quinconces où les joueurs vont débarquer pour aller sur la place où ils vont être présentés au public en faisant applaudir chaque nom et certains vont surement faire plus de bruit que d’autres mais la saison n’est pas finie et dès dimanche prochain il faudra se rendre à Toulon au Stade Mayol pour y affronter les locaux. Il ne faudra surtout pas concéder le bonus offensif car cela compliquerai les choses car a égalité les équipes seraient départageaient aux points terrains et l’UBB affiche un petit 21 à 17 lors de la réception à Chaban en quelque sorte une demi-finale à jouer et tout le monde devra être sur le pont, la fête viendra plus tard.