Pierre Hurmic a reçu le ministre délégué aux transports afin d’essayer de le convaincre sur le bien fondé de sa position s’opposant au GPSO (Grand Projet du Sud-Ouest de LGV au sud de Bordeaux) au-delà des échanges sur les modes de déplacement et le rôle des dessertes ferroviaires locales. Le ministre a bien spécifié au maire de Bordeaux que le coup était déjà parti et qu’il serait bien difficile d’inverser la tendance malgré les arguments fondés avancés. Cette visite ressemble beaucoup à de la câlinothérapie car le maire de Bordeaux ne fait malheureusement pas la maille face à une Présidente (Carole Delga) et un Président (Alain Rousset) de Région, au maire de Toulouse (Jean-Luc Moudenc) et au poids économique de la cité Toulousaine qui compte cinq cent mille habitants soit le double de la cité Bordelaise qui si elle jouit d’un grand prestige ne fait pas trop le poids face au monstre Toulousain qui continue de croitre à la vitesse grand V. Même si Pierre Hurmic réaffirme quant à lui "la nécessité de travailler sur l’alternative de la modernisation de la voie actuelle : moins couteuse, moins dévastatrice d’un point de vue écologique et plus consensuelle", la partie reste mal engagée pour être gagnée par le maire de Bordeaux dans cette affaire.