L’an passé à Marseille, la où on ne s’y déplace que pour un Mondial de pétanque ou un match de l’OM, tout n’a été que brouillard pour l’UBB. Par contre à Paris c’est la pelouse idéale pour disputer ce match car un champion de France ne peut se couronner vraiment qu’au Stade de France alors revanche ou confirmation après ce sacre Européen, tel est l’enjeu pour l’Union. Tous les ingrédients sont là pour que l’on puisse assister à un grand match car le temps est de la partie et même peut être un peu trop, il ne faudrait pas qu’un orage malveillant vienne gâcher la fête car si samedi dernier c’était la Fête de la Musique, tout le monde souhaite que ce soit la Fête du Rugby ce samedi soir avec cette confrontation entre le premier et le second du Top 14. Le second mène aux points avec trois victoires à zéro cette saison, ce qui lui donne un avantage psychologique sur l’ensemble de cette année et ne fait simplement qu’effacer la cruauté de la défaite de l’an passé où l’Union est resté aux vestiaires ne laissant sur le stade que l’ombre de ses joueurs. Cette année il en sera surement autrement avec le parcours réalisé jusqu’à présent où l’UBB a mis un premier trophée sur les étagères. Il faut dire que cette victoire si elle sourit au Bordelo-béglais aurait quelque chose de symbolique avec les deux victoires de Bègles face à Toulouse dans le championnat de France d’antan et une nouvelle victoire de l’UBB car ce serait vraiment l’Union des nouveaux et des anciens avec ce jamais deux sans trois loupé l’an passé.

Bielle-Biarrey sera présent sur le terrain

Pratiquement les mêmes pour cette finale que pour celle précédente face aux Anglais ou Diaby est remplacé par Bochaton comme titulaire qui gagne un voyage en Nouvelle Zelande et l’attelage Petti/Cazeaux est reconduit comme pour la demi-finale amenant Gray sur le banc Coleman étant toujours indisponible. Sur sa demi-finale Gazzotti garde sa place et lui aussi gagne un voyage aux Antipodes. Falatea revient sur le banc avec un Tameifuna qui est titulaire mais on sait que Tameifuna aime bien faire quinze à vingt minutes dans chaque mi-temps pour fatiguer l’adversaire. Ceci permet d’avoir un Perchaud disponible lui aussi laissant des possibilités en première ligne pour tout changement inopiné. Sur le banc on retrouve l’indissociable triplette Carbery, Van Rensburg et le couteau suisse Retière pour ne pas le nommer précieux s’il en est. Du 9 au 15 que du classique typé équipe de France. On va assister à quelques sacrés duels mais celui qui risque d’être décisif c’est celui des rucks permettant de lancer des attaques aussi bien d’un côté que de l’autre en troisième ligne d’où pourrait se dessiner le sort de la partie l’affrontement va être total entre Cros, Willis et Jelonch face à Bochaton, Gazzotti et Samu. L’explication des centres Chocobares, Barassi face à Moefana, Depoortere qui lui aussi a gagné bun voyage ne va pas manquer d’intérêt mais surement que le duel le plus observé sera celui de Jalibert face à Ntamack. Le capitaine Lucu sera opposé à Graou et tout sera intéressant dans ce match, tous les affrontements individuels et à tous les étages comme ce Penaud Kinghorn ou LBB face à Mallia.

Quinze titulaire : 1-Poirot, 2-Lamothe, 3-Tameifuna, 4-Petti, 5-Cazeaux, 6-Gazzotti, 7-Bochaton, 8-Samu, 9-Lucu (C), 10-Jalibert, 11-Bielle-Biarrey, 12-Moefana, 13-Deportere, 14-Penaud, 15-Buros
Finisseurs : 16-Sa, 17-Perchaud, 18-Gray, 19-Vergnes-Taillefer, 20-Retière, 21-Carbery, 22-Van Rensburg, 23-Falatea

Stade Toulousain vs Union Bordeaux Bègles
samedi 28 juin à 21h 05
Stade de France
Paris
Canal+, France 2
ARL (96.2) France Bleu Gironde (100.1) Sud Radio (106.0) Multiplex
Vos écrans préférés : Casey’s Pub, Chez le Pépère, The Connemara Irish Pub, The Connor’s Australian Sports Bar