Surprise, à l’entrée la sécurité nous demande d’ouvrir notre sac. Non pas pour éviter de nourrir les animaux ni même le spectateur car sous le chapiteau popcorns, barba papas et pommes d’amour sont en vente mais vigipirate oblige… Parmi les spectateurs, on reconnait Virginie Calmels adjointe au maire de Bordeaux en compagnie de sa famille.
C’est Juani qui ouvre le spectacle en faisant du mat chinois. Avec la grâce d’un danseur, il enchaine des figures si impressionnantes qu’on en a presque peur pour lui. Puis, viennent en même les poneys et chameaux, les derniers dodelinant de la tête lorsqu’ils accélèrent. Rapidement, ils sont suivis par des ânes, zèbres et lamas. L’animateur nous affirme alors que la ménagerie (ouverte tous les jours au public pour un euros) est composée d’une centaine d’animaux, ce qui crée un convoi de 3,5 km de long lors des déplacements. Quand aux professionnels, Pinder emploierait 170 personnes. Revenons à nos moutons, enfin ici aux poneys et chameaux qui quittent la scène. D’autres animaux sont présentés par la suite, notamment les éléphantes Saba et Delhi. Une des éléphantes est capricieuse durant un petit moment, mais la complicité avec leur dresseur est frappante. Celui-ci allant même jusqu’à se glisser sous un éléphant, ce qui un exercice plutôt périlleux.
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Soudain, ça sent le fauve et c’est un numéro « unique au monde » qui est présenté : douze lions blancs entrent en piste en compagnie de leur dresseur Frédéric Edelstein. Avec leurs beaux yeux clairs, ils sont majestueux et dociles, tellement qu’on pourrait oublier qu’ils pourraient dévorer un humain. Retour sur les performances sportives. En appui sur ses mains, la contorsionniste Suellen Sforzi, très souriante, enfile chapeau, lunettes et tire à l’arc, uniquement avec l’aide de ses pieds. Au trapèze volant, la troupe brésilienne « Flying Galeoti » s’envole et réalise un triple saut périlleux. A mi-chemin entre la danse et le trapèze, Valeriy, uniquement vêtu d’un jean blanc avec bretelles, impressionne le public. Le duo Pulsadas réalise des pyramides à couper le souffle et on retient également notre respiration avec l’assistante du lanceur de couteaux, lorsque ces derniers passent à quelques centimètres d’elle. Le français François Borie réalise un spectaculaire numéro de jonglerie. Même si ce ne sont pas des sportifs, les trois clowns ont réussi l’exploit de faire rire et participer les enfants dans la salle. Après les salutation générale de la troupe sous la musique « Waka Waka » de Shakira, on sort de la salle. Il est 16 h 50 et déjà une queue importante est formée pour assister à la représentation de 17 h 30 car en ce Jeudi c’était un rythme soutenu de représentation. Au passage, on capte une exclamation d’enfant : « avec ma sœur on va faire du cirque ! »