Grosse affluence sur le semi-marathon avec ses départs successifs qui ont libérés des milliers et des milliers de "runeurs" mais le Marathon a lui aussi fait recette et Saïd Belharizi a pris sa revanche par rapport à l’an passé où il avait terminé second de l’épreuve. Cette année il a inscrit son nom au palmarès de ce deuxième marathon de la Lune en 2 h 32 mn 33 ce qui en soit est une bonne performance car ce marathon est un terrible casse pattes sur le parcours en ville fait de virages, de faux plats montants et descendants, de zones de revêtements n’ayant pas toujours un bon rendement sans oublier les passages les plus éloignés dans les vignes et les chemins de terre où les systèmes d’éclairage avait été revus à la hausse. Des milliers de spectateurs étaient massés le long du parcours pour soit regarder passer les concurrents soit pour encourager une connaissance qui avait pris le départ comme Pierre Benard qui était aller voir le départ d’un ami et comme toujours il était juché sur sa bicyclette car à Bordeaux Pierre Benard ne circule qu’à bicyclette. Ce qui ne l’empêche pas d’organiser son trail urbain des "Toquets de la Dalle" car il est aussi adepte de la course à pied mais le vélo ça va plus vite. Si au début de la soirée avec beaucoup de monde dans les rues l’ambiance a un air de fête, plus en avant dans la soirée se dégage une atmosphère étrange ou promeneurs et coureurs peuvent se croiser comme dans cette partie de la course qui passe par l’Intendance.

Départ d’un groupe de semi-marathon

Le quarantième kilomètre de ce marathon se situe au passage devant le Grand Théâtre et tout le sprint final se déroule en centre ville pour les deux derniers kilomètres et un peu plus mais c’est le semi-marathon qui lui est vraiment urbain car il ne sort pas des limites de la ville et c’est lui qui provoque le plus d’engouement. Le semi-marathon a été remporté par David Gosse et si le premier a bouclé la boucle, car c’est presque une boucle étant donné la proximité de l’arrivée du départ en 1 h 10 mn 21 s, les tous derniers se sont retrouvés doublés par les premiers marathoniens. Les derniers du semi-marathon ont terminés soit en marchant, soit en trottinant et ils méritent autant que les autres qui sont souvent plus jeunes et plus fringants. On pourra préciser qu’aussi bien sur le marathon que le semi-marathon, la gent féminine n’a pas trop tiré son épingle du jeu car aucunes ne figurent en bonne place et affiche des temps bien moindre que les hommes, l’horaire serait il moins à leur convenance ? En attendant on peut dire que cette seconde édition est réussie avec les ajustements qui étaient nécessaires après la première édition qui avait particulièrement joué de malchance. L’implantation du village du marathon sur la Place des Quinconces est judicieuse et permet une bonne circulation et ré équilibre l’occupation des lieux entre quais et centre ville démontrant bien que les quais ne peuvent pas tout recevoir. Le Marathon de la Lune prend de l’ampleur et on peut être sur que des améliorations pourront être encore apportées pour donner plus de lustre à cette manifestation qui malgré restera soumise aux caprices du temps.