Le jeudi 16 novembre la Commission européenne n’a pas réuni la majorité qualifiée requise pour valider ou rejeter la proposition de la Commission d’interdire le Glyphosate. Sept pays, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, se sont abstenus, selon des sources diplomatiques ; tandis que dix-sept ont voté pour et trois s’y sont opposés, dont le Luxembourg. Même si la substance active est approuvée au niveau de l’UE, chaque Etat reste chargé d’autoriser les produits contenant du glyphosate et pourrait donc adopter des restrictions selon les spécificités locales et les effets sur les conditions de l’environnement, dans le cadre des critères fixés par Bruxelles.
Le glyphosate est partout. Il prolifère dans les cultures et contamine les cours de récréation des écoles. Il est si répandu que PERSONNE ne peut y échapper. Une étude réalisée l’année dernière a révélé la présence de l’herbicide dans l’urine de 87 % des enfants. Ce chiffre est tout simplement choquant et particulièrement alarmant !
Nous savons à quel point ce poison est dangereux. Il a été relié au lymphome non hodgkinien. Un nouveau rapport vient de révéler une nouvelle bombe : le glyphosate est nocif pour les fonctions cérébrales des adolescent(e)s. Le glyphosate est également un antibiotique, et de nouvelles recherches ont révélé qu’il pouvait affecter la santé intestinale des humains et d’autres espèces, et entraîner de graves maladies. Il décime en outre nos pollinisateurs et ruine la santé des sols.
PAN Europe argumentera ainsi : en renouvelant la licence du glyphosate, l’UE n’a pas tenu compte de toutes les preuves issues de sources indépendantes indiquant que le glyphosate pourrait être nocif pour les personnes et l’environnement. Les preuves scientifiques ne doivent pas être ignorées car elles sont probantes mais le mercantilisme balaye toutes les objections.