Les Gilets jaunes libres ont déjà publié un communiqué de presse dès samedi soir, faisant appel à une mobilisation pacifique pour le samedi 15 décembre place de la République à Paris :
L’association Mouvement Citoyens des Gilets Jaunes et Les Sans Etiquettes composés de citoyens libres issu de la société civile, tenons à exprimer notre grande satisfaction suite au rassemblement pacifique déclaré qui s’est tenu ce samedi place de la République à Paris, convergent et solidaire avec la mobilisation pour le climat qui a réuni plusieurs milliers de personnes.
Nous déplorons les quelques incidents qui ont débutés bien plus tard de l’appel à dispersion, 17 h comme nous nous y étions engagé auprès de la préfecture
Le mouvement citoyen des gilets jaunes et les sans étiquettes après s’être réuni ce même jour ont déposé à 22 h 30 un nouvel appel pour un nouveau rassemblement pacifique le samedi 15 décembre place de la République.
Nous déclarons également attendre de l’allocution du président de la République des actes forts et significatifs afin de faire reculer la misère, prenant en compte les revendications de celles et ceux qui, partout en France, l’interpelle pour vivre et non pas survivre misérablement, Notre mouvement citoyen restera dans l’écoute et le dialogue mais, ne cessera d’être mobilisé ne pouvant pas nous contenter de projets d’intentions, de promesses ou autres artifices de langage comme nous avons pu les entendre de la part du premier ministre notamment sur le fameux « moratoire »
Nous voulons, dans le cadre de notre engagement citoyen et du supplément d’âme qui nous anime, alerter l’exécutif sur ce qui apparaît être une erreur, voire une manoeuvre antidémocratique en recevant des personnes qui ne sont ni leader ni représentants du mouvement citoyen des gilets jaunes n’ayant reçu aucun mandat ou être légitimement désigné par l’ensemble de celles et ceux qui, aujourd’hui et demain seront de nouveau dans les rues. Le peuple restera donc comptable de procédés contreproductifs qui ne peuvent avoir de place dans notre République.