Les résultats des analyses effectuées en début de semaine par le réseau de surveillance de l’IFREMER viennent d’être connus et révèlent un nombre de cellules de dinophysis toujours anormalement élevé dans les zones de production de l’ensemble du Bassin d’Arcachon. Cette situation complique la situation des ostréiculteurs dans cette période de vacances qui entraîne malgré le temps maussade un flux de touristes.
Par précaution, en concertation avec les représentants des organisations professionnelles des pêches et de l’ostréiculture, le préfet de la Gironde a décidé de maintenir l’interdiction de la pêche, du ramassage, du transport, de la purification, du stockage, de l’expédition, de la distribution et de la commercialisation en vue de la consommation des huîtres et coquillages de l’ensemble du Bassin d’Arcachon. Cette décision concerne les activités professionnelles mais aussi de plaisance : la pêche à pied de loisir ne doit donc pas être pratiquée.
- photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque
Il est rappelé que les professionnels ayant adhéré au protocole de fonctionnement en circuit fermé et ayant reçu l’autorisation de la direction des services vétérinaires de la Gironde, peuvent mettre sur le marché des huîtres issues des zones de production du bassin d’Arcachon et mises en stock protégé dans leur établissement. Cette décision a pour but d’assurer la protection du consommateur. La consommation de coquillages atteints par le dinophysis peut en effet entraîner, dans la majeure partie des cas, des désagréments gastriques, mais également des troubles plus importants chez les personnes plus fragilisées.
L’IFREMER procèdera à de nouveaux prélèvements de coquillages lundi prochain. La mesure sera levée dès lors que deux analyses consécutives établiront la bonne qualité sanitaire des coquillages.
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette