Ses pas on conduit Bertrand Delanoë le matin à Libourne pour l’inauguration de la permanence d’Isabelle Hardy, car son ami Gilbert Mitterrand a renoncé à briguer de nouveau le siège de Conseiller Général du Canton de Libourne.

Ludovic Freygefond, Michèle Delaunay, Bertrand Delanoë et Jacques Respaud place Sainte Croix

photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely

Au cours du repas toujours à Libourne il a fait la connaissance de Marie-Émilie Salette, candidate du PS sur le canton de Pujols qui se représente face à Liliane Poivert qui succède à l’inoxydable Gérard César qui vient d’être élu Président de l’Assemblée des maires de Gironde.

Ensuite, en début d’après-midi, il est venu à Bordeaux à la rencontre de Jacques Respaud, place André Meunier lieu symbolique du 6ème canton, où celui-ci, lui a fait découvrir le collège Aliénor d’Aquitaine qui doit ouvrir prochainement, il lui a aussi présenté le projet de complexe sportif avec piscine à proximité des écoles primaires, du collège, du Lycée Gustave Eiffel et d’une IUT.

Il a de plus, fait présenter par leurs auteurs, 4 expérimentations sociales exemplaires sur le Canton avec en particulier la maison des associations qui va s’installer à la Halle des Douves, après un bras de fer avec la mairie. Toutes ces actions ont pour but de renforcer le lien social.

Pour Jacques Respaud, le Conseil Général a très largement suppléé à la faible action, pour ne pas dire la carence de la mairie sur le canton.

Ensuite Bertrand Delanoë a gagné en tram la Place Paul Doumer où Vincent Feltesse et Philippe Madrelle l’ont rejoint pour parcourir la fraction du Cours Portal appartenant au 2ème canton.

Il a ensuite tenu une conférence de presse à la terrasse d’un café du marché des Chartrons dans laquelle il a ouvertement tenter l’action du gouvernement en général :

"Je suis choqué de voir, avec des arrières pensées électorales que l’UMP se cache et souhaite une forte abstention. C’est très dangereux car quand on ne respecte pas les électeurs ont atteint le tissu démocratique".

Il ajoute : "Je sais à quel point les politiques départementales sont décisives, justement pour la cohésion sociale. C’est au niveau du département que se gère les problèmes de solidarité avec les exclus. Le gouvernement viole la constitution car c’est Jean-Pierre Raffarin qui avait fait inscrire dans celle-ci que tout transfert de charge devait être compensée au centime près. L’état doit des milliards au collectivité locales "

photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely

Pour Michèle Delaunay la campagne est avant tout une campagne cantonale même si un ministre se cache derrière sa candidate :

"J’essaie de démontrer aux gens la présence du Conseil Général en ville, notre budget pour la ville est considérable, dans mon canton 12 établissements dépendent du Conseil Général, alors je le montre aux gens : c’est la maison du handicap, c’est le collège... le soutien aux associations d’insertion. Le combat pour la réouverture de la piscine du Grand Parc. Alain juppé a pris conscience de l’existence du Grand Parc après mon élection. On est là pour les Bordelais.".

Pour terminer la journée, Bertrand Delanoë est allé à Carbon-Blanc soutenir Philippe Madrelle, mais celui-ci, en a t’il vraiment besoin ? C’était plus une visite de courtoisie aux électeurs de Philippe Madrelle.