Toujours la bataille des chiffres entre préfecture et organisation de la manifestation, on se demande quand la préfecture fera preuve d’honnêteté même si les organisateurs ont tendance à gonfler leurs chiffres. Ce qui est certain, c’est que les manifestants ne veulent pas dételer même si un certain nombre d’organisateurs s’interrogent sur les modes de manifestations qu’ils cherchent à réinventer comme la COP21 a su se renouveler particulièrement en décrochant les portraits de Macron qui soit dit en passant est de plus en plus déconsidéré au niveau des réseaux sociaux où il se fait traiter de menteur et de voleur. A l’aune de l’évolution du projet de réforme des retraites ce dernier a déjà donné naissance à huit régimes spéciaux et son universalité en a pris un coup avec un régime spécial pour policiers et gendarmes pour commencer en attendant ce qui pourrait encore suivre. La retouche de ce régime des retraites risque d’être peut être l’enjeu des prochaines présidentielles tellement les gens, même ceux qui ne manifestent pas sont profondément mécontents de se sentir mépriser, surtout les personnes âgé(e)s. La violence pour l’instant n’est que dans les paroles de la part des grévistes avec : "Macron nous fait la guerre et sa police aussi" soulignant quelque part que les forces de l’ordre, défendent leur régime spécial. Le défilé s’est donc terminé à la Victoire où quelques syndicalistes ont pris la parole et ont échangé avec des participants souhaitant s’attarder. Ce qui a eu raison de l’attroupement c’est que le camion à bière n’avait plus de munitions.

Des manifestants souriants sous le soleil