C’est dans le cadre du salon SAVER que Vincent Bolloré, Alain Juppé et Vincent Feltesse ont signé la convention d’occupation de l’espace public afin que Vincent Bolloré installe le parc de Bluecub qui dans un premier temps sera de 90 voitures. Après vérification que tout est en ordre ce seront 200 voitures avec 400 places de parking qui seront mises en service sur l’ensemble des 7 communes partenaires. C’est après une étude précise et détaillée de ce qui se passe en Île de France que la décision a été prise d’implanter ce système qui ne coûte pas un sou ni à la ville ni à la CUB car c’est Bolloré qui supporte entièrement le coût de l’opération qui est de 20 millions d’euros avec à terme 50 emplois durables. Après Paris et Lyon c’est Bordeaux qui accueille les BlueCar qui deviennent des Bluecub pour l’occasion. Vincent Bolloré ne cache pas sa satisfaction d’installer son système à Bordeaux car pour lui la ville est une véritable vitrine à l’export de par son renom et son dynamisme actuel. La voiture électrique présente non seulement absence de bruit mais aussi d’odeur, de particules et de gaz ce qui évite de continuer à polluer l’atmosphère des villes. Ce qui fait la force de cette voiture c’est sa robustesse et la robustesse de sa batterie qui est en fait son atout majeur d’autant qu’elle sera rechargeable en photovoltaîque assurant la gratuité du carburant. "Ce n’est pas seulement une voiture qui est mise en place, c’est un système d’exploitation basé sur un système informatique très pointu et sur des gens" précise Vincent Bolloré avec un encadrement des utilisateurs pour leur premier pas et il est démontré que c’est un succès commercial car après de timides débuts en Île de France la demande ne cesse d’augmenter et nombreux sont ceux qui se sont débarrasser de leur seconde voiture grâce à ce système. Parallèlement la gamme des utilisateurs s’agrandit sans cesse avec aujourd’hui 80.000 abonnés en Ile de France dont 30.000 sont des abonnés annuels. Ce qui est remarquable aux yeux de Vincent Bolloré c’est que les gens acceptent de mieux en mieux le fait de partager leur voiture. L’utilisation de la voiture partagée libère 7 places de parking comme des études faites en Île de France l’ont montré et cela fluidifie considérablement le trafic pour ceux qui circulent ou cherchent une place pour se garer. Pour Vincent Bolloré le partage d’auto est quelque chose qui est rentable assez rapidement comme le prouve le cas de l’Île de France où le temps estimé pour atteindre la rentabilité a été diminué de moitié dans la réalité. La rentabilité sera d’autant plus rapide à être atteinte que le système entrera dans les mœurs et sera mieux connu. Vincent Bolloré pense équilibrer dans les 3 ou 4 ans. Un autre intérêt et non des moindres pour une ville qui héberge de très nombreux jeunes étudiants, c’est qu’on peut conduire cette voiture dès que l’on a 18 ans et un jour si on est détenteur du permis, il n’y a pas de problèmes d’assurances tout étant assuré par Bolloré. Aujourd’hui les compagnies d’assurances n’assurent pas si on n’est pas détenteur du permis depuis cinq ans sinon à des coûts exorbitants. La prochaine implantation sera aux Etats-Unis à Indianapolis en 2014 et une grande ville d’Asie sera annoncée en fin d’année. Un utilisateur parisien du système, présent à Bordeaux lors de cette manifestation se réjouissait de l’implantation des "Bluecub" tout en signalant que parfois les véhicules était l’objet de dégradations incompréhensibles. Il y avait déjà Vcub et après Batcub il va falloir s’habituer à Bluecub.