C’est vrai que Vinipro peut faire penser à Vinexpo mais il ne s’agit pas d’un salon concurrent à Vinexpo, cela serait très présomptueux mais il s’agit bien d’un salon complémentaire permettant de mettre l’accent sur les vins de Bordeaux, les vins de Bergerac et par delà les vins du Sud-Ouest. Le cousin de la Dordogne dont le président était présent pour cette inauguration doit aussi tenir toute sa place avec ses cépages semblables, ses vins d’assemblages et ses appellations Rosette, Pécharment, Monbazillac,etc. On pouvait aussi remarquer la présence de Bernard Farges et Gérard César comme du reste était présent Bernard Artigue qui, une fois les lampions du Salon de l’Agriculture éteints avait rejoint Bordeaux pour cette manifestation voulu par la profession tous corps de métiers confondus. Eric Dulong qui est le président de ce salon a avoué qu’au départ il n’était pas absolument convaincu et un peu retissant mais que le plaidoyer de Xanvier Planti pour les producteurs conjugué à celui de Benoit Calvet pour les négociants l’avait convaincu et il s’est félicité de l’ouverture de ce premier salon Bordeaux Vinipro.

C’est un salon professionnel destiné aux cavistes, aux restaurateurs, aux sommeliers, aux grossistes, aux importateurs ainsi qu’aux journalistes pour faire découvrir la fabuleuse panoplie non seulement des vins de Bordeaux mais aussi des vins du Sud-Ouest et déjà les Bergerac ont rejoint les Bordeaux sur la ligne de départ. Il s’agit d’un salon de proximité comme il en existe pour les vins du Sud ou les vins de Loire et les promoteurs veulent reconquérir un territoire perdu sur la gamme des vins de 5 à 20 € et par la voix d’Alan Sichel les négociants s’associent à cette initiative. Laurent Gapenne a souligné que pour réussir il faut travailler ensemble et sur cette création la Chambre de Commerce qui était représentée par son président Henri Goguet prend toute sa part dans le montage de la SAS même si le CEB est majoritaire. Stéphane Delaux qui représentait Alain Juppé pour cette inauguration a précisé "Bordeaux c’est d’abord le vin, car Bordeaux est une ville marque" d’autant que le "Bordeaux" c’est 60.000 emplois et quatre milliards de chiffre d’affaire. Le décor est planté il ne reste plus qu’à attendre quelques années pour voir si la formule prendra le même chemin que son aînée.