Bordeaux

"Möbius" avec Jean Dujardin et Cécile de France sort cette semaine sur les écrans

C’est la belle Cécile de France qui est la partenaire de Jean Dujardin dans ce film qui n’emprunte pas spécialement à la bande dessinée. Le Möbius auquel il est fait allusion dans ce film n’est pas celui de la bande dessinée mais celui de la bande tout cour dite ruban de Möbius. Auguste Ferdinand Möbius était un astronome et mathématicien allemand, c’est lui qui a mis en équation cette bande sans fin qui en fait n’a qu’une seule face.



Le film


Synopsis : Grégory Lioubov, un officier des services secrets russes est envoyé à Monaco afin de surveiller les agissements d’un puissant homme d’affaires. Dans le cadre de cette mission, son équipe recrute Alice, une surdouée de la finance. Soupçonnant sa trahison, Grégory va rompre la règle d’or et entrer en contact avec Alice, son agent infiltré. Naît entre eux une passion impossible qui va inexorablement précipiter leur chute.
sorties le 27 février 2013
Durée :1h 43min
Réalisé par Eric Rochant
Avec Jean Dujardin, Cécile de France,
Tim Roth, Emilie Dequenne,
Aleksey Gorbunov, Vladimir Menshov,
John Lynch, Dean Constantin,
Dmitri Nazarov, Branka Katic,
Prasanna Puwanarajah, Eric Viellard,
Wendell Pierce, John Scurti,
Maksim Vitorgan, Brad Leland,
Vicky Krieps, Jules Werner,
Anouk Wagener, Nilton Martins.

Face à la presse et aux spectateurs à Bordeaux


On ne l’avait pas revu sur les écrans depuis un an après la sortie du film :"Les infidèles" et de son Oscar du meilleur acteur pour "The Artist" car la dernière fois qu’il était venu à Bordeaux il n’était pas encore "oscarisé". Il n’avait pas tourné depuis un an, mais pour lui l’Oscar n’a rien changé et il ne veut pas avoir la grosse tête.
Jean Dujardin

Cécile de France et Jean Dujardin au cinétudiant
photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely


-"C’est vraiment un tout, on choisit parce que c’est une belle histoire. Le travail ça vient après. l’écueil c’était de tomber dans le cliché de l’espion. J’ai parlé beaucoup de ça avec Eric sur les clichés et sur les poses, sur la facilité. Le personnage est plus abordé comme un chef de troupe, un chef d’entreprise. L’histoire est essentiellement sur la relation avec Cécile de France."
-"C’est important qu’on croit à cette histoire d’espionnage mais l’histoire elle est ailleurs. Personne ne croira que je suis russe. Il faut décaler l’histoire, si ça gène pas c’est réussi, mais jamais je ne pourrait faire croire que je suis russe. C’est tout le talent et la réflexion d’Eric Rochant sur le scénario pendant 4 à 5 ans. Il faut que ce soit suffisament réfléchi pour qu’on puisse s’échapper de ce genre de chose. Je lui ai du reste posé la question si ça ne faisait pas étrange que je sois un russe avec mon accent."
Cécile de France
-"Eric est venu me donner des cours de finances, c’était passionnant, il est très très fort en finances. Moi j’y connais rien du tout j’ai commencé en dessous de zéro. Tout le monde parle de Jean qui parle le russe, mais moi je parle l’américain et je parle très, très bien l’américain. J’ai travaillé pour la crédibité de l’histoire. j’ai travaillé pour m’approprier mon espace, mon bureau par exemple. Il fallait que j’ai l’air très à l’aise face à mes écrans pour trouver un espèce de cynisme, d’individualisme avec un caractère assez cassant, assez cinglant. C’était intéressant de construire avec Eric ce personnage."
-"Quand elle est amoureuse, c’est plus la même femme, elle est plus fragile, plus naturelle. Pour elle c’est comme un miracle, et il y a ces deux parties dans le personnage et pour moi c’était très intéressant".
-"Pour tourner la scène d’amour c’était très chorégraphié. C’était intéressant de pas tomber dans les clichés des baisers affamés,du côté animal. La non Eric voulait quelque chose de doux de moelleux d’émouvant et il y avait un parti pris qui était intéressant. On a travaillé sur le son, sur le souffle, c’était nouveau et pour le spectateur, une découverte de filmer l’amour comme ça."
Eric Brochant

Jean Dujardin, Cécile de France et Eric Brochant assis sur la scène pour répondre au public
photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely


-"Je peux pas vous dire pourquoi je l’ai appelé Moïse, y a pas de symbole, c’est un prénom que je voulais qu’il ait peut être parce que ça évoque quelque chose mais il n’y a pas de signification. C’est plutôt le côté poétique de l’évocation qui m’intéressait. L’apocalypse parce que Moïse cherche un nom à côté du désastre vu la situation et Cécile avec beaucoup d’humour a choisi l’Apocalypse".
-"J’ai voulu raconter une histoire très intime dans un monde très froid. Je voulais rendre compte de l’intimité de ces deux personnages. Pour signifier l’importance de leur rapport je devais passer par des gros plans, j’ai pompé car j’ai vu de très très gros plan dans la série "Boss" (thriller politique américain NDLR), c’est des plans macros qui ne sont pas pareils que des gros plans. J’ai utilisé le 35 et non pas le numérique pour mieux rendre compte de la peau, la pellicule est plus adaptée à la traduction charnelle de leur histoire. L’espionnage économique et industriel est le background de cette histoire".
Lors de cette soirée d’avant première à Bordeaux Cécile de France, Jean Dujardin et Eric Brochant on rendu visite à deux salles car il y avait un Cinétudiant avec la même avant première à l’UGC.

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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