« Dans mon imagination, il existe une vie au pays de l’éternelle fin de printemps, une pastorale luxuriante de soleil perpétuel et de bourdonnement d’abeilles. »Frederick Ashton
Créée dans ce même théâtre de Bordeaux quelques jours seulement avant la Révolution française, son succès est immédiat et la pièce fait rapidement le tour de l’Europe et des États- Unis. Pour la première fois, l’argument ne concerne plus ni les dieux ou les héros antiques mais raconte, par la pantomime, les péripéties de deux jeunes amoureux, Lise et Colas. Lise est destinée par sa mère à un riche jeune homme mais elle préfère un pauvre tellement plus séduisant …
C’était, mardi soir la Première et le public enchanté, conquis, a longuement applaudi cette histoire pleine d’humour, de rebondissements comiques et coquins, de tendresse et de gaieté.

Corps de ballet de l’Opéra National de Bordeaux

L’ensemble de l’œuvre est soutenue par une densité musicale extrêmement colorée,
étonnamment expressive et présente dans la danse. Pour notre plus grande joie en redonnant vie à la pastorale de Dauberval. C’est enlevé, drôle, coloré et on rit de bon cœur ; notre âme d’enfant s’éveille et l’on feuillette ce livre d’images animées et en relief teinté d’humour, de poésie, de charme … Ce n’est pas le ballet classique traditionnel mais les décors peints, des danseurs déguisés en poules et coq, le corps de ballet qui s’amuse, c’est là toute la force des indémodables, tout agit encore comme si c’était la première fois … Le jeu des rubans multicolores pas si faciles à ordonner, la danse des sabots tellement désopilante puis les deux amoureux enfin réunis en un final éblouissant.
Ce que l’on attendait … Comblés !
La joie de danser et de jouer l’humour, la comédie enveloppés de ce désir de fête et de partage portaient les protagonistes ce soir de première. Toutes et tous issus du corps de ballet de l’opéra national de Bordeaux dirigé par Eric Quilleré.
Parmi les têtes d’affiche, citons Vanessa Feuillatte (Lise), Première danseuse, aux tenues sur pointes tellement maîtrisée, sa grâce dans l’effort, son jeu de comédienne , tout est exécuté avec finesse, légèreté et précision . Oleg Rogachev (Colas) Premier danseur, est très à l’aise dans ses portés, ses pas de deux et ses variations en solo, le jeu théâtral est un peu moins abouti. Alvaro Rodriguez Piñera (La mère Simone), Soliste, ici personnage outré qui mène, tambour battant, ce rôle de haute intensité exigeant des qualités de danseur-mîme à toute épreuve. Roman Mikhalev (Alain) Etoile incarne avec finesse ce pauvre délaissé, et lui donne un caractère poétique et décalé, proche de Chaplin.
LA FILLE MAL GARDEE
Opéra Grand théâtre de Bordeaux…
Chorégraphie et mise en scène, Frederick Ashton, d’après Jean Dauberval
Orchestre National Bordeaux Aquitaine
dirigé par Marc Leroy-Calatayud
Musique, Ferdinand Hérold
Arrangement musical : John Lanchbery

Représentations : Du 11 au 31 décembre 2018
Grand théâtre/Danse – Placement numéroté
vendredi 14/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
dimanche 16/12/2018 15 heures de 10.00 à 62.00 €
lundi 17/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
mardi 18/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
mercredi 19/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
jeudi 20/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
vendredi 21/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
dimanche 23/12/2018 15 heures de 10.00 à 62.00 €
mercredi 26/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
jeudi 27/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
vendredi 28/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
samedi 29/12/2018 20 heures de 10.00 à 62.00 €
dimanche 30/12/2018 15 heures de 10.00 à 62.00 €
lundi 31/12/2018 20 heures de 27.00 à 112.00 €
Représentation pour les enfants : 26 et 29 décembre (acte 1 - 1h environ - 10 €)
Soirée CROUS (représentation pour les étudiants) : 13 décembre - spectacle + cocktail 12 €
Durée : 2h environ
RESERVATIONS
Opéra National de Bordeaux
Place de la Comédie - 33000 Bordeaux opera-bordeaux.com 05 56 00 85 95