Canoë-kayak
Parti le 7 juillet à 7h 15 de Bordeaux, il a accosté le 26 à 11h à la cale (slipway) de mise à l’eau de VNF à Arles. Pendant ces 20 jours il a pagayé pendant 93h 18mn soit un cinquième du temps de son périple. Cette année, il a ainsi ajouté à son parcours habituel la remontée du canal du Rhône à Sète par Aigues-Mortes et Saint Gilles et le tronçon Tarascon Arles via le Rhône.
La dernière partie du périple de notre kayakiste au long-court se scindait en deux étapes, l’une de Sète à Beaucaire et l’autre de Beaucaire à Arles. Pour lui l’étape de Sète à Beaucaire n’était pas la plus difficile car il n’a eu qu’une seule écluse à franchir entre ces deux points, l’écluse de Nourriguier située 5 km avant Beaucaire. Il a couvert les 91 kilomètres qui séparent Frontignan (Frontignan se situe 6 kilomètres après Sète sur le canal du Rhône à Sète) à Beaucaire en trois jours avec la boucle d’Aigues-Mortes, ce qui pour lui a représenté comme une ballade de santé face aux 118 écluses qu’il a du affronter entre l’écluse de descente en Garonne de Castets en Dorthe et l’écluse de Bagnas dernière difficulté avant la pointe des Onglous qui signe l’entrée dans l’étang de Thau. Pendant ces 3 jours il n’a eu qu’une contrainte : se protéger des moustiques quand il n’y avait pas de vent, car le vent est l’ennemi des moustiques, celui-ci les empêchant de voler.
- Mise à l’eau au pied du château médiéval de Tarascon
- photo Bordeaux Gazette Bernard Lamarque
Il a pu ainsi s’adonner à la photographie et à la découverte des lieux. L’ultime étape et surement la plus courte se situait entre Beaucaire et Arles, en fait entre Tarascon et Arles car la partie navigable du Rhône se situe côté Tarascon. Beaucaire est sur la Gardon et une digue empêche de passer directement au Rhône ce qui forme un plan d’eau côté Beaucaire. Ainsi après avoir passé une nuit de camping sauvage sur les bords du Gardon à proximité de la ville, il est passé du Gard aux Bouches du Rhône pour aller mettre à l’eau au pied du château Médiéval de Tarascon. Une heure et quarante cinq minutes plus tard, il était à Arles avec l’appui du faible courant en cette période qui était ce jour là de 0,3 mètre par seconde pour mettre pied à terre
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette