Dès la sortie de la gare, sur le parvis, elle a rencontré les associations anti-LGV et elle à particulièrement écouter les les doléances des agriculteurs qui s’opposent au tracé de la voie nouvelle "un kilomètre de LGV, c’est un hectare de terre agricole" soustrait à l’exploitation. Cécile Duflot s’est prononcé pour la mise en valeur du réseau secondaire avec son électrification "la priorité pour nous c’est le réseau secondaire...les nouveaux projets sont des projets artificiels dont on sait qu’on ne sait pas les financer." a répondu la secrétaire nationale d’Europe écologie-les verts (EELV) .

Rencontre sur le parvis de la Gare

photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely

Dans la foulée elle a rencontré les représentants syndicaux de Laser-Cofinoga dont l’entreprise envisage 700 suppressions d’emplois. C’est par la voix de Xavier Delpech de la CFTC que les revendications ont été formulées : "nous attendons surtout un soutien politique pour remettre un peu dans l’ordre de marche les décisions qui ont été prises au niveau des actionnaires que sont BNP Paribas et Les Galeries Lafayette, nos deux actionnaires égalitaires, nous aujourd’hui nous nous retrouvons dans une situation économique de leur fait car il n’y a pas eu une stratégie claire énoncée depuis quelques années". Cécile Duflot a traversé la ligne de tram pour aller s’attabler au TGV Gascon ou elle a fustigé la politique du tout bénéfice que pratique certaines entreprises "On sait très bien qu’un certain nombres d’entreprises, y compris comme certaines grosses entreprises du secteur bancaire, sont dans une logique que de dégager le maximum de dividendes sur le temps le plus rapide qui empêche toute stratégie long terme" et elle a engagé à lutter contre le capitalisme financier et la financiarisation de l’économie qui sont le cancer du nos sociétés.