Tout est possible !!!
Nombre de nos ministres se comportent en effet beaucoup plus comme des enfants mal élevés que comme des hommes et des femmes d’Etat dignes de ce nom. Bien curieuse attitude par ailleurs que celle de notre ministre de la Justice qui telle une diva inspirée, on ne sait trop par quoi, prend l’air grave et indigné de celle qui en quelques jours passe sans aucun problème d’une idée à son contraire, sans omettre d’aller à la pêche aux acclamations et de rouler assez peu discrètement des mécaniques, tant elle semble persuadée d’incarner l’indispensable et inestimable inspiratrice du peuple de gauche. Pas sûr d’ailleurs que beaucoup de monde suive, tant les ficelles sont grosses !!!

Se maîtriser
Bien au-delà des idées des uns et des autres, tous ces comportements ont quelque chose de pathétique, tant le désordre qu’ils traduisent est insupportable. Se maîtriser, ne pas parler à tort et à travers, respecter en toutes circonstances et en tous lieux la cohésion gouvernementale, veiller à ne pas porter tort à son pays par des mots inutiles, se rappeler que les deux premières vertus cardinales sont la prudence et la tempérance, bref se montrer au niveau des exigences de sa charge, assumer son rôle de grand serviteur de l’Etat, autant de règles élémentaires que méconnaissent nos ministres new-look : « Je pense ça, je le dis, et nul ne pourra m’arrêter car je pense bien et juste », tel est le style adopté par nos « grands diseurs » pour cultiver sans trop de risques, une popularité personnelle aussi peu fiable que superficielle. De quoi alimenter la cacophonie gouvernementale et in fine desservir le pays, tout en préservant son avenir politique.

Dirigeant ou opposant ?
Si dans une démocratie, les fonctions de dirigeant et d’opposant s’avèrent tout aussi indispensables que respectables, il est évident qu’elles ne font pas appel aux mêmes qualités et n’exigent pas du tout le même comportement de la part des uns et des autres. De là à penser que pas mal d’hommes et de femmes politiques n’occupent pas la bonne fonction ou du moins évoluent assez loin du poste le mieux adapté à leurs compétences, il n’y a qu’un pas que les multiples exemples récents incitent à franchir allégrement. Car même si les désordres gouvernementaux ne datent pas d’aujourd’hui, les comportements aussi peu responsables que préjudiciables à l’Etat, atteignent actuellement des sommets. Or, il semble bien que les français, toutes opinions confondues, apprécient de moins en moins cette confusion, aussi mal venue que stérile, tout en désespérant du chef d’orchestre !!!