C’est sous un épais crachin hivernal que la partie est engagé sur un terrain gras et glissant devant un petit millier de spectateurs.

Leroy Houston à l’attaque soutenu par Manu Saubusse

photo Laurent Chaudru

Il faut dire que la date et les conditions atmosphériques étaient peu propices à attiré les foules, mais cela faisait vraiment clairsemé dans les tribunes. Pour démarrer ce match la première ligne est formée de Toetu, Bethery et Franck Labbé qui entame le mach pour sa plus grande satisfaction. En seconde ligne comme prévu Tisseau et Chauveau, en troisième ligne Houston, Chalmers, Madaule complète le tableau et Saubusse est titularisé à la mêlée. Face au vent l’Union veut mettre en place son jeu et imposer sa manière grâce a ses avants, malheureusement cela ne va durer que quelques minutes pendant lesquelles Bethery va aller marquer mais il est obligé de quitter le terrain quelques minutes plus tard sur blessure. Comme le reconnaissait Michel Denètre après la rencontre : "On a joué dans des conditions difficiles", et si l’entame face au vent a donné le sentiment qu’il valait mieux porter le ballon, on peut se demander si le choix tactique était le bon. Les italiens montaient très, très vite en défense et de manière très agressive ce qui n’a pas permis à l’Union d’imposer sa manière même si Vincent Etcheto à la fin du match n’était pas trop déçu. Beaucoup de ballons tombés, de passes mal assurées vont émaillés la première mi-temps face à une équipe italienne qui se montre "pénible" et qui n’agit ou plutôt ne réagit qu’en contre au pied et c’est du reste sur un coup de pied mal réceptionné par l’Union que celle-ci va encaisser un essai très opportuniste qui va mettre les italiens devant alors que l’Union menait grâce à l’essai de Bethery. Quelques instants plus tard, mettant à profit un temps fort les italiens passent un drop leur permettant d’atteindre la mi-temps sur le score de 10 à 5 en leur faveur et la poignée de supporters est inquiète pour l’Union.
Après une longue mi-temps, ce que l’on peut comprendre vu les épouvantables conditions de jeu avec un terrain détrempé et très glissant, les deux équipes reviennent sur le terrain et, brutalement le crachin va cesser et les parapluies se fermer au niveau des pesages.

Nicolas Sanchez plonge pour le 2ème essai de l’Union

photo Laurent Chaudru

Donc la seconde mi-temps s’ouvre sous de meilleurs hospices et le jeu au pied de Nicolas Sanchez très incertain en première mi-temps va s’améliorer, mais on reste dans un jeu stérile ou une pénalité de Sanchez rapproche l’Union qui reste menée par 10 à 8 et le même Sanchez va quelques minutes plus tard sur un rush des avants porter le ballon entre les poteaux et avec la transformation en suivant l’Union prend le score. Le pack de l’Union se montre dominateur et dans le public on espère une victoire bonifiée offensivement, mais c’est sans compter sur ces vaillants italiens qui dans un sursaut d’orgueil vont s’approcher jusqu’à 5 m de la ligne bordelo-béglaise mais en vain. Le score en restera là car l’Union s’est montré trop brouillonne pour pouvoir espérer plus. Les italiens ont fait jouer tous leurs remplaçant et du côté de l’Union seul Jaulhac n’a pas muoillé le maillot. A la fin du match Franck Labbé était très satisfait : "Très content de revenir à Musard, très content de commencer aussi le match ce soir et content d’avoir gagné sur un match plutôt difficile dans des conditions difficiles face à un adversaire valeureux et on a su se reprendre en deuxième mi-temps pour gagner", il aimerait faire partie de l’expédition à Perpignan la semaine prochaine.

UBB 15 (2 essais Béthery 10ème, Sanchez 50ème, 1 pénalité Sanchez 46ème, 1 transformation Sanchez 50ème)
Rovigo 10 (1 essai Pedrazzi 22ème, 1 transformation Pace 22ème, 1 drop Duca 24ème)