Bordeaux
La solidarité internationale ne doit pas être l’affaire que des ONG et des états. Parce que chacun a son rôle à jouer pour faire avancer la société vers moins de pauvreté et d’injustices, la Semaine le dit : la solidarité internationale, c’est l’affaire de tous ! La solidarité internationale est un acte politique et réfléchi. C’est aussi une nécessité pour construire un monde plus juste !
C’est à la Philomatique que le bus de la solidarité internationale a déposé ses occupants qui ont été reçu par Antoine Lebegue président de cette noble institution bicentenaire qui a accueilli Annick Girardin, Secrétaire d’État au Développement et à la Francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international. Pourquoi la Philomatique tout simplement que la vénérable institution accueille un espace de co-working dénommé "La Ruche"qui est un lieu dédié aux entrepreneurs sociaux. Dans cet espace des entrepreneurs sociaux portent des projets vers l’Afrique sub-saharienne qui est recherche de développement équilibré et écologiquement intégré.
Alain Juppé du reste a spécifié pour Bordeaux le cadre de cette solidarité :« Bordeaux et l’Afrique partagent une communauté de destin basée sur des liens historiques, culturels, économiques, universitaires et humains. Ces liens constituent un atout pour accroître la visibilité et l’attractivité de Bordeaux en Afrique et pour positionner les acteurs bordelais dans ce nouveau temps de l’Afrique où émergent des dynamiques nouvelles. » Du reste Pierre de Gaëtan Njikam Moulion était présent lors de cette rencontre, lui qui pilote la délégation municipale aux partenariat avec l’Afrique avec la mise en réseau des acteurs de l’écosystème africain bordelais. La députée Michèle Delaunay et la conseillère régionale Emmanuelle Ajon étaient aussi présentes lors de cette rencontre à la Philomatique ainsi que de nombreuses personnes parmi lesquels on pouvait reconnaître Marcel Desvergne, Président d’Opline. Cet espace de co-travail car la Secrétaire d’Etat a fait remarquer qu’il fallait arrêter le franglais dans nos échanges et particulièrement avec l’Afrique qui est un immense espace de francophonie car le mot exact existe en français en citant l’effort qu’on fait les québécois dans ce sens ( les québécois ne font pas de shopping mais du magasinage), cet espace de co-travail est très orienté sur les échanges par le net n’échappe pas à cette manie d’utiliser des anglicismes.
Ainsi il faut bien comprendre qu’a travers cet effort vis à vis de l’Afrique, il y a une volonté de renforcer la pratique du français dans les échanges internet. Ensuite des porteurs de projets soutenus par Orange ont présenté leurs programmes à la Secrétaire d’Etat et un échange de points de vue a eu lieu sur ces programmes dans la foulée. Il est indispensable d’agir également sur les causes des inégalités au Nord comme au Sud et c’est ce que se proposent d’effectuer ces programmes de développement.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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