Bordeaux
Vous n’y croyez pas ? Et pourtant, ce samedi après-midi, un atelier de tricot était organisé par Sew&Laine dans les locaux de l’hôtel de Ville pour la Semaine Digitale de Bordeaux Aquitaine. Qu’est-ce que deux aiguilles et une botte de laine ont en commun avec le dernière appareillage ultra-sophistiqué de la Semaine Digitale Bordeaux Aquitaine ? Beaucoup plus qu’il n’y parait, puisque l’association présentait son dernier projet, le "tricodeur".
Quand la maille et la technologie se confondent
Le "tricodeur" est un projet collaboratif, porté par Sew&Laine en collaboration avec Louis Eveillard, 2Roqs et Processing Bordeaux. Composé d’une ancienne machine à tricoter piraté et d’un ordinateur, cet appareil hybride reproduit les formes dessinées sur l’ordinateur à une grande vitesse.
La relation entre tricot et numérique est une branche importante de l’activité de Sew&Laine. « Nous avons un cadre d’action culturelle atour de la question du textile et du numérique. Nous nous demandons comment on peut découvrir le textile ou le numérique au travers de celui l’un ou de l’autre. Par exemple pour mettre en place cet atelier, nous nous sommes demandés comment au travers du numérique, découvrir le monde du tricot. » explique Eugénie Da Rocha, coordinatrice générale de l’association Sew&Laine.
Essayer pour comprendre la difficulté
Mais avant de faire fonctionner cette machine avant-gardiste, il faut d’abord se rendre compte de la difficulté que constitue le tricot. C’est la raison pour laquelle, l’association a initié les participants à cette activité manuelle. Et le moins qu’on puisse dire c’est que tous ont très compris.
« Je ne pensais pas que c’était aussi long de tricoter », explique Antoine, amusé de son ouvrage peu avancé, « mais je vais peut-être continuer. Il faut juste que je trouve la motivation ». Malgré la difficulté de l’exercice, les participants étaient ravis de cette initiation. « Apprendre à tricoter c’est un défi que je me suis lancée mais je ne suis vraiment pas douée. Je voulais me faire un pull au départ et je pense que je vais rejoindre l’association » explique Ary, une participante.

Ecrit par Aurélie Franc
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