Etat de la situation
Suite au passage au niveau 1 de ce plan, la Préfecture, le Conseil général et l’Agence régionale de santé d’Aquitaine ont élaboré conjointement un plan d’actions pour la saison 2014. L’ensemble des actions est coordonné par le Préfet au sein d’une cellule départementale de gestion. Le Département assure la surveillance et met en oeuvre le dispositif via l’Etablissement public Interdépartemental pour la Démoustication du littoral atlantique (EID). Il finance à 100% la lutte contre le moustique tigre en Gironde. L’ARS recense et signale les cas suspects de Chikungunya et de Dengue dans le cadre de la surveillance épidémiologique. Ce plan détaille l’ensemble des mesures permettant de prévenir les risques, détecter et suivre l’évolution du moustique, mais aussi de mettre en oeuvre de manière rapide et coordonnée des mesures de protection des personnes. Ces mesures font l’objet d’un arrêté préfectoral présenté au Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST). Jusqu’à présent, aucun cas
autochtone (c’est-à-dire non importé d’une zone d’endémie) n’a été signalé en Aquitaine.

Reconnaître le moustique tigre

source photo : moustique tigre

Recommandations et Mesures
 Des opérations d’information/sensibilisation : chacun peut, en modifiant son comportement et en adoptant des gestes simples, participer à la lutte contre la prolifération des moustiques. En particulier, il est vivement recommandé de supprimer les eaux stagnantes qui favorisent la reproduction du moustique, à l’intérieur et surtout autour de son domicile (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés, etc.),
 Une surveillance entomologique (surveillance des populations de moustiques) par la mise en place de pièges pondoirs permettant de surveiller la progression géographique du moustique dans le département. Cette surveillance est confiée par le Conseil Général à l’Etablissement interdépartemental pour la démoustication du littoral Atlantique (EID Atlantique).
 Un renforcement des actions de démoustication à l’échelle du département par le Conseil général.
 Une surveillance épidémiologique (surveillance des cas humains) renforcée par l’Agence régionale de Santé, en lien avec la Cellule de l’Institut de veille sanitaire en région (CIRE) et une organisation du signalement des cas suspects de chikungunya et de dengue en lien avec les professionnels de santé.
Ce dispositif de surveillance et de signalement a pour but de mettre en place rapidement, quand cela s’avère nécessaire, des mesures de lutte anti-vectorielle autour des cas, pour éviter la transmission locale des virus.

Établissement Interdépartemental pour la Démoustication du littoral atlantique