Bordeaux

"Un jour mon père viendra" sera à l’affiche le 4 Janvier 2012

Après une avant-première à Sarlat, c’est à Cestas qu’il a été présenté pour la Gironde, l’Association des Cinémas de Proximité d’Aquitaine et Ciné Passion 24 en partenariat avec Ecla accompagnant la tournée promotionnelle du film sur le territoire aquitain. Le film s’est tourné en Gironde (Bordeaux et Lormont) et en Dordogne (à Excideuil et au château d’Essendiéras à Saint Médard d’Excideuil).



Le film


Synopsis
Chloé a tout pour être heureuse. Elle va épouser l’homme qu’elle aime, un ex-champion de tennis reconverti dans les affaires. Ne lui manque que le père idéal pour la conduire à l’autel. Qui de Bernard, aristocrate psycho-rigide et bourré de tocs ou de Gus un filou généreux et porté sur l’alcool sera le père de ses rêves ?
Date de sortie : 04 janvier 2012
Réalisé par : Martin Valente
Scénario : Martin Valente, Gianguido Spinelli
Avec : François Berleand , Gérard Jugnot,
Olivia Ruiz, Jamie Bamber Griffith
Laurence Arné, Anne-Cécile Crapie
Laurent Mouton, Hubert Saint Macary
Durée : 1h39min
Pays de production : france
Titre original : Le pere de ma fille
Distributeur : Gaumont
Tournage :
Martin Valente est tombé amoureux de Bordeaux lors des séjours répétés qu’il y a effectués alors que son épouse y faisait ses études. A cette époque il a particulièrement apprécié la mise en service du tramway (2005) et les promenades sur les quais dont il a suivi les transformations. Quand il a écrit le scénario, car il est aussi le co-auteur du scénario avec Gianguido Spinelli, il n’ a pas imaginé un instant que l’action puisse se passer ailleurs qu’à Bordeaux sous peine de dénaturer l’histoire. Il était vraiment très important pour lui au-delà de "l’intrigue" que cette histoire se déroule dans cette région qui, pour lui, représente la douceur de vivre avec pour corollaire le vin et la bonne chair en liaison avec le personnage du fiancé qui investit dans le vin. Ainsi on peut découvrir dans le film les images tournées au Chabi, dans les rues de Bordeaux, au port de Lormont et au Régent Grand Hôtel

Conférence de Presse au Régent Grand Hôtel


Martin Valente et Olivia Ruiz dont c’est la première apparition au cinéma, ont tenu une conférence de presse au Régent Grand Hôtel le jour de leur venue.
Martin Valente :
"La comédie est un genre que j’apprécie particulièrement, ces grandes comédies de duo, qui ont forcément occupé mon enfance, quand deux personnages s’opposent ça devient moins une comédie. Après avoir fait "Fragile" avec des destins croisés, j’avais très envie de repartir sur une comédie plus simple, tout en ne reniant pas mes goûts pour la comédie anglo-saxonne. On a écrit avec Gianguido Spinelli une comédie de tradition française, sans renier mon goût pour la comédie anglo-saxonne."

photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely


"C’est une comédie qu’on a beaucoup écrit, on a passé un bout de temps à écrire, on voulait qu’à partir d’un point de départ tout s’enchaine systématiquement. C’est un comique de situation mais l’histoire n’est pas simple du tout. C’est compliqué de résumer l’histoire du film car c’est un peu complexe."
"Ce qu’on n’a pas beaucoup vu, c’est une fille qui organise un casting de pères pour son mariage. Je pense que c’est cette complexité là : à la fois une recherche de pères qui partent eux-mêmes à la recherche de leur fille et quand ils arrivent, elle les rejette. Elle est à la recherche d’un troisième père, celui dont elle s’est imaginée qu’il pourrait l’amener à l’autel pour son mariage."
"J’aime "les losers magnifiques", ces personnages qui a un moment vont se racheter de quelque chose et qui avec les moyens qu’ils ont n’y arrivent pas toujours. Ce qui m’a intéressé ce sont ces deux hommes qui a un moment vont racheter leur conduite."
"Dans une comédie de duo, il y a une règle absolue qui est l’opposition de deux personnages"
Olivia Ruiz :
"Quand je suis sur la scène, je décide de tout, mais là je me suis abandonnée aux désirs du réalisateur et là apparemment ça n’a rien à voir. Ce n’est pas l’histoire que je vais raconter avec ma chanson."
Martin Valente :
"Quand je voyais les clips d’Olivia, je me disais : C’est fou, elle a quelque chose de cinématographique. Elle accroche l’image, elle est très expressive. C’est seulement au moment où je cherchais une jeune femme ayant une présence, qui soit expressive et qui tienne tête à Jugnot et Berléand, que j’ai pensé à Olivia."

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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