Bordeaux
Mercredi 8 mars, les Bordelaises et Bordelais manifestaient dans la rue pour défendre les droits des femmes et s’opposer à la réforme des retraites.
A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, 2 500 personnes (selon la Préfecture) étaient réunies ce mercredi dans les rues de Bordeaux pour manifester.
« Une retraite de ministre pour toutes les féministes », « Pas de féminisme sans lutte des classes » … Les slogans scandés par les différents groupes présents annonçaient la superposition des combats féministes et syndicalistes. Ainsi plusieurs partis politiques et syndicats se mêlaient dans la foule afin de défendre les droits des femmes et s’opposer à la réforme des retraites.
- Comme toujours, les manifestants présentaient des pancartes colorées et originales pour faire entendre leurs idées.
Deux combats en un seul
L’Assemblée Générale Féministe de Gironde (AG Féministe 33) appelait, il y a trois jours, à une grève féministe massive le 8 mars. La manifestation, organisée en coordination par l’intersyndicale, été portée par les cortèges féministes qui ouvraient la marche.
Fédération Syndicaliste Unitaire de Gironde, Union syndicale Solidaire, CGT, NPA…. Les différents cortèges se mêlaient pour manifester contre la réforme des retraites qui pénalise particulièrement les femmes.
L’AG Féministe 33 visait un axe prioritaire pour cette journée de lutte, l’indépendance économique des femmes et des minorités de genres. En moyenne, les femmes gagnent 15% de moins que les hommes à temps de travail équivalent.
- Au 4 mars 2023, le collectif #NousToutes déplorent 23 féminicides en France depuis le début de l’année 2023.
Encore du chemin à parcourir
« Mieux, c’est pas suffisant. Nous, on veut être libres », explique Corine, une militante féministe. Selon l’AG féministe 33, « la convergence des luttes est l’occasion pour tous les manifestants d’affirmer leur solidarité avec les femmes et les minorités de genre du monde entier, de se mobiliser contre les violences sexistes et sexuelles et de réclamer l’égalité entre tou(s)tes. »
Ecrit par Lucie Gabryk