Depuis sa première édition en 2004, Dansons sur les Quais s’est imposé comme un événement majeur du calendrier estival bordelais. Porté par une volonté de rendre la culture accessible et participative, le festival a accueilli au fil des années plusieurs centaines de milliers de personnes, dans un esprit de découverte et de partage. Cette édition 2025, prévue du 10 au 27 juillet, renouvelle cet engagement en offrant un programme dense et varié, pensé pour tous les publics, quels que soient l’âge, le niveau ou les habitudes de pratique.

Une programmation quotidienne et rythmée

Le festival se déploie chaque jour autour de plusieurs temps forts bien identifiés. Le matin, les séances « Danses pour la forme » invitent à débuter la journée de manière tonique avec des disciplines en solo, souvent proches de la pratique sportive. En après-midi, les sessions « Découverte » proposent une immersion dans les danses du monde, urbaines ou traditionnelles, à pratiquer seul ou en duo.

Les samedis après-midi sont quant à eux consacrés à la création artistique, avec des spectacles mettant en avant le travail de compagnies locales. La soirée laisse ensuite place aux grandes pistes de danse à ciel ouvert, avec des bals thématiques précédés d’initiations. Au total, ce sont plus de 80 initiations gratuites qui seront proposées durant les 18 jours de festival, accompagnées de six concerts dansants et de trois spectacles de danse.

Une célébration plurielle de la danse

L’un des marqueurs forts de Dansons sur les Quais réside dans la richesse des styles représentés. Du charleston au reggaeton, de la danse contemporaine au tango argentin, en passant par le zouk brésilien, le hip-hop, la danse tahitienne ou encore le kizomba, plus d’une cinquantaine de disciplines sont mises à l’honneur. Cet éclectisme permet de toucher des publics très diversifiés et de valoriser des esthétiques venues de tous les horizons.

L’ancrage local est également central dans la philosophie du festival, qui mobilise chaque année plus de 80 intervenants et une centaine de bénévoles, issus pour beaucoup du tissu associatif ou artistique bordelais. Ce maillage renforce le caractère fédérateur de l’événement, tout en valorisant la scène culturelle régionale.

Accessibilité, convivialité et mixité des publics

L’accès libre à l’ensemble des activités reste une pierre angulaire du projet. Le festival s’adresse à tous : curieux, danseurs aguerris, familles, touristes, jeunes ou retraités. Loin d’un entre-soi artistique, Dansons sur les Quais revendique une dimension populaire et inclusive, où chacun peut expérimenter la danse comme vecteur de bien-être, d’échange et d’émotion.

Les espaces sont aménagés pour favoriser cette approche conviviale : terrasse ombragée au bord de la Garonne, buvette, restauration légère, foodtrucks, vestiaires et sanitaires. Autant d’éléments qui participent à la transformation du site en véritable guinguette estivale, où il fait bon rester flâner après une initiation ou une soirée dansante.

Un rendez-vous estival inscrit dans le paysage bordelais

En conciliant exigence artistique et accessibilité, le festival contribue à faire vivre les quais comme un lieu de culture, d’animation et de lien social. Il rappelle aussi que la danse, au-delà de ses formes et origines multiples, peut être un langage commun, un moyen de faire communauté en mouvement.

Du 10 au 27 juillet, les quais de Bordeaux vibreront donc à nouveau au rythme des musiques du monde, des pas de danse partagés et d’une ambiance guinguette propice aux rencontres. Un moment de fête et de lien à ciel ouvert, fidèle à l’esprit qui anime le festival depuis ses débuts.