Bordeaux
Un jour après son inauguration, le Fifib commence très fort. Nous avons assisté à la première projection du programme « première fois » mis en place pour les jeunes festivaliers.
Cette programmation dédiée au jeune public met en lumière, l’univers du digital et en explore ses différentes facettes. Allant du réel au virtuel les différents films proposés sont de formidables moyens de faire découvrir aux plus jeunes certains fais sociétaux. De l’amour virtuel à la consommation des nouvelles technologies, « Premières fois » est également une superbe passerelle culturelle permettant de découvrir ou de redécouvrir des réalisateurs français très prometteurs. Nous avons pu assister à la projection de « Matrix » qui était précédée du court métrage « Computer Love ». Ces projections visent particulièrement les publics scolaires qui assistent pour la plupart à la première fois à certains films cultes, d’où le nom du programme.
- La cour Mably, centre de gravité du FIFIB
Apprendre, initier, sensibiliser, voila une initiative louable de la part du Fifib qui montre qu’il est un acteur important du secteur cinématographique bordelais. Toujours dans la même optique, le festival proposera tout au long de la semaine des ateliers à découvre dans toute la ville. Des intervenants viendront partager leurs connaissances dans différents domaines. Écriture de scénario, réalisation de projets expérimentaux, analyse filmique les jeunes seront gâtés et auront de quoi s’occuper.
Loin des longues conférences et des tables rondes interminables, le fifib sait innover et séduit un nouveau public avec ce programme. Une volonté d’ouverture qui ne passe pas inaperçue dans le milieu souvent inaccessible du cinéma.
Ecrit par Valentin Agbo Aclozo