Pour rythmer le parcours d’inauguration, Frédéric Espugne Darses, Directeur du Pôle Production d’Evènement de Congrès et Exposition de Bordeaux, et Éric Dulong, Président de CEB (Congrès Exposition Bordeaux) étaient aux commandes. Premier arrêt l’exposition : California Expo Welcome to the Americain Dream. Sur 2.000m², ce sont treize décors différents que le maire regarde avec attention. Une foule commence à graviter autour des personnages publics venus pour l’occasion. On entend à plusieurs reprises « Regarde c’est le maire ! ».

S’en suit dans ce parcours un passage via le pavillon international, où les diverses saveurs parfument le lieu et mettent l’eau à la bouche à certains des conviés à la découverte de la foire. Après le plaisir des yeux et de l’odorat, les CRS viennent à leur tour présenter leur stand : où l’on peut trouver un labyrinthe reconstituant un cambriolage comme animation. Et c’est Matthias Fekl, représentant Alain Rousset pour cette inauguration qui est désigné pour tester l’animation. En tenu de CRS de la tête aux pieds, le conseiller régional se prend au jeu sous le regard du cortège et des curieux.

Après les loisirs, l’heure aux discours. « Cette année, l’important c’est de faire évoluer la Foire. De manière événementielle, ludique, et en terme d’animation » s’enthousiasme Éric Dulong. Et pour la faire évoluer, il faut des partenariats. Et cette année, un de ces partenaires est à l’honneur : l’Institut Bergonié, Centre Régional de Lutte Contre le Cancer (CLCC) de la Nouvelle-Aquitaine. Dont certains fonds leurs seront remis après signature d’une convention.

Les Etats-Unis mis en avant durant cette Foire avec l’exposition à thème, et ayant comme invité d’honneur le consul, Daniel E. Hall ont été particulièrement mis en valeur. Les quatre invités n’ont pu s’empêcher d’évoquer les relations franco-américaines, durant leurs discours. « Nous traversons un moment difficile pour les relations diplomatiques entre la France et les Etats-Unis d’Amérique » s’exprime Alain Juppé. Malgré les divergences entre les deux pays, leur passé commun les rattrape. « Au fond des choses, cette valeur qui nous lie, c’est l’amour de la liberté, et c’est cela qu’entre la France et l’Amérique est le plus solide ».