Même si, en cette période hivernale, le Jardin-Public n’est pas submergé par les visiteurs, il n’en demeure pas moins un lieu emblématique de notre belle ville, régulièrement fréquenté par nombre de Bordelais et encore il y a quelques mois, par des touristes de moins de cinq à plus de quatre-vingts ans, de quoi faire pâlir les fidèles de « TINTIN ». Outre un plan d’eau à l’aspect parfois poisseux d’où émanent, depuis plusieurs semaines, sauf les jours de grand froid, des odeurs nauséabondes qui parfument jusqu’aux rues adjacentes, un problème d’hygiène ne datant pas d’hier perdure près des statues grises de François Mauriac et de Léon Valade.

Aspect poisseux du plan d’eau

Les toilettes du Jardin-Public (à mi-chemin de ces deux statues) dont nul ne saurait douter de l’utilité, comme en témoignent les interminables files d’attente qui s’y pressent dès les premiers beaux jours, s’avèrent depuis longtemps insuffisantes, tant sur le plan du nombre que sur celui d’un fonctionnement fiable, sans oublier l’état pitoyable pour ne pas dire insalubre des toilettes pour hommes, dignes d’un squat à l’abandon.

Toilettes insalubres

Des détails diront certains, sauf que ce problème qui perdure depuis des années est tout à fait indigne d’un des lieux publics les plus prestigieux et les plus fréquenté de notre cité. A l’heure où de " simples citoyens bordelais" ont décidé de nettoyer bénévolement notre ville sur le passage de leurs promenades, un petit effort pour ne pas dire un gros de la part de nos dirigeants pour passer à l’action ne serait pas un luxe ! Quant aux bordelais, encore trop nombreux, qui prennent la rue pour un vide ordures, il est peut-être encore temps de leur en parler avec force et vigueur et d’agir afin de ne pas continuer à subir trop intensément leur incivisme, tant la malpropreté n’a nul besoin d’être encouragée !
On peut toujours rêver diront certains, constatant que la dictature de nombreuses minorités pas vraiment exemplaires perdure avec succès dans notre pays.