Sept grands enjeux tels que le renforcement de la présence du végétal, l’intégration de la nature en ville, l’innovation ou le perfectionnement des techniques pour pérenniser le patrimoine doivent guider demain les projets urbanistiques, les aménagements et la gestion des arbres.

Pascal Picq, grand témoin de l’année de l’arbre de Bordeaux
Pascal Picq est paléoanthropologue au Collège de France où il collabore notamment avec le professeur Yves Coppens. Il est le parrain de cette année de l’arbre. "L’arbre est chargé de symbolique", dit-il. C’est quelque chose qui est profondément inscrit dans nos représentations, dans le rapport au cosmos et à ce que nous sommes. L’arbre dans la cité, ce n’est pas l’arbre dans la forêt, soyons très clair. Néanmoins, ça participe d’aménagements, de lieux de rencontres. Il faut que les feuilles meurent pour que l’arbre puisse renaître. C’est aussi un peu le repère des rythmes de la vie."

Rendez-vous au jardin
Partout, la ville se met au vert et à l’arbre. Depuis février 2012, Bordeaux possède deux jardins labellisés "Jardin remarquable" : le Jardin Public et le Parc Bordelais dans lesquels on peut voir de magnifique spécimen d’arbre ainsi qu’au Parc Rivière qui héberge la Maison du Jardinier.
Jardin Public
Ce jardin à la française, d ’une superficie de 10 hectares a été créé en 1746, dans un style inspiré du jardinier versaillais Le Nôtre. Il fut transformé en jardin paysager en 1858. Il abrite un arboretum, une bibliothèque et un Muséum d ’Histoire naturelle
Parc Bordelais
Sur une superficie de 28 hectares, les végétaux, les bosquets, un bois en étoile, une rivière d’un hectare enchanteront les promeneurs. De nombreuses attractions sont prévues pour les enfants : un petit parc animalier, des cygnes et des canards, un petit train, des voitures électriques, un petit manège, des attelages mécaniques, une sablière, un théâtre de marionnettes ainsi qu’une aire de jeux avec balançoire.

Pascal Picq, grand témoin de l’année de l’arbre