Bordeaux

Exposition Françoise Pétrovitch à l’Institut Culturel Bernard Magrez

Depuis le 12 Octobre et jusqu’au 26 Janvier 2014, Françoise Pétrovitch expose ses travaux à l’Institut Culturel Bernard Magrez, Françoise Pétrovitch vit et travaille dans la périphérie de Paris, à Cachan. Elle partage l’espace de l’Institut avec Claude Lévêque et sa fameuse traction aux guirlandes lumineuses.



Sa démarche Ashok Adicéam, Bernard Magrez et Françoise Petrovitch
Avec légèreté, ses œuvres : céramiques, verres, lavis, peintures, éditions … nous parlent de petites choses à priori peu signifiantes, et cependant déterminantes de la vie : Expériences du travail, de l’école, des vacances. Dans la vidéo Echo, réalisée en collaboration avec Hervé Plumet, le temps s’égrène au compte-gouttes et passe inlassablement. Les thèmes de l’omniprésence des songes, de l’invitation à une descente intime au fond de soi-même, de la fatalité du temps qui passe, de la fragilité et du caractère éphémère de toutes choses, parsèment ses œuvres. Qui échappe à sa destinée ? La vie n’est-elle pas une farce ? Notre existence est-elle bien réelle ? Autant de questions lancinantes que suscite cette présentation.

Ses Œuvres
Avec « Ne bouge pas poupée » (verre soufflée et argenture), cette poupée de verre, objet fétiche ou sujet vivant, reflète tout à fait l’ambivalence, la dualité que Françoise Pétrovitch a choisi d’évoquer. Poupée au ventre arrondi, presque irréelle, évoquant par sa fragilité la beauté inhérente de l’objet aimé et son caractère inexorablement éphémère. Cage en verre et éléments de la série de lavis
La série de lavis (lavis d’encre sur papier-Sans titre) évoque la vanité du monde et des rapports humains. La fraîcheur de l’enfance a disparu, les corps semblent sur le point de se décomposer, on devine des squelettes, les regards sont vides, les cœurs lourds, c’est l’enfance qui se miroite, la farce de la vie qui est démasquée, et l’inexorable usure de toute chose.
Avec « Cage en verre », c’est un cœur qui est enfermé dans la cage, et suspendu dans les airs comme hors du temps. Présence de ce coeur quelque peu inquiétante et mystérieuse, ambiguïté due au verre, car à la fois susceptible de fondre et de libérer ce cœur emprisonné, mais tout aussi capable en se brisant de devenir funestement tranchant.
Le choix fait par Bernard Magrez et Ashok Adicéam de proposer l’accrochage des œuvres de Françoise Pétrovitch place le visiteur face à une sorte de fiction dont la lecture peut paraître évidente au premier abord. L’affaire est beaucoup plus complexe et laisse à chacun le soin de coudre, découdre démêler ou encore recoudre les fils enchevêtrés que la grande sensibilité de l’artiste nous donne à contempler. De quoi explorer avec acuité les paradoxes et mystères de notre condition. Une fois de plus, le déplacement à l’Institut s’avère source de beauté et de réflexion.

Ecrit par Dominique Mirassou


Recherche

Nous suivre

Vous pouvez nous suivre sur les différents réseaux sociaux ci-dessous!


Newsletter!

Recevez directement le nouvelles actualités de Bordeaux Gazette.

Bordeaux Gazette Annuaire

Et si je vous racontais...

Chapitres : 1 - 2 - 3 - 4 - 5
Jeanne et Gédéon

Chapitres : 1 - 2 - 3 - 4 - 5
On ne sait jamais de qui l’on peut avoir besoin

Chapitres : 1 - 2 - 3 - 4
Et cum animo

Chapitres : 1 - 2 - 3
Une Vie de Chat

Chapitres : 1 - 2 - 3
Les Danseurs

Nous suivre sur Facebook

Agenda