Quand l’auteur Saphia Azzedine passe derrière la caméra avec "Mon père est femme de ménage"

C’est l’UGC qui a reçu pour cette avant-première Saphia Azzedine accompagnée de la productrice Nathalie Rheims et plus discrètement de son éditeur Léo Sheer. Saphia Azzedine est passée du roman à l’adaptation cinématographique, et elle a appris à faire confiance à l’image avec Jean-Pierre Sauvaire comme Chef-Opérateur (Le bistrot du coin, Skate or die, Truands, Agents Secrets, Vidocq).



Le Film

Saphia Azzedine a vu son premier livre "Confidences à Allah" adapté au théâtre et pour le second elle est devenue dialoguiste et réalisatrice. Sa passion c’est l’écriture avec la recherche de tout ce qui est ancré dans la réalité. Comme elle le souligne elle-même, elle aime rire et le travail sur les dialogues lui a permis de mettre en place un concours de vannes. La situation se prête bien à ce genre d’échange entre les adolescents du film ainsi qu’avec ce père d’une extrême dignité critique dans sa situation subalterne.

Synopsis :

Polo a 16 ans et les complexes d’un ado de son âge. Entre une mère alitée et une soeur qui rêve d’être miss, le seul qui s’en sorte à ses yeux , c’est son père. Hélas, il est femme de ménage...
Réalisé par Saphia Azzeddine
Avec François Cluzet, Jérémie Duvall, Nanou Garcia
Long-métrage français
Genre : comédie dramatique
Durée : 1h20min
Année de production : 2010
Date de sortie cinéma : 13 avril 2011

Devant les spectateurs

Saphia Azzeddine :

"Il y a beaucoup de scènes assez littéraires et si j’avais dû les laisser, le film aurait duré quatre heures. La littérature à l’écran ça marche pas très bien, le livre c’est un autre exercice. La mère est beaucoup plus glauque dans mon roman. J’ai fait le choix d’une comédie sociale mais comédie quand même."

Nathalie Rheims, Leo Sheer et Saphia Azzeddine
photo Bordeaux Gazette - Mireille Rajoely

"On verra l’accueil du public qui me permettra de voir si j’en fait un deuxième. Ce que j’aime avant tout c’est de raconter des histoires."
C’est un propos de vannes avant tout et ils se réconcilient autour d’un ballon. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de problème de racisme, je ne veux pas faire preuve d’angélisme. C’est un problème d’adultes et d’intellos, pour les ados tout est prétexte à faire des vannes mêmes si elles sont cruelles. Je me suis toujours réjouit de ma culture, mais je n’en tire aucune fierté et en grandissant avec cet esprit cela me permettra de ne jamais être trop c...!"

"Ce sont les vannes les plus limites qui sont les plus drôles et ce sont celles que l’on retrouvent dans les cours de récréation."

Nathalie Rheims :

"Comme il y a des gens qui nous font entendre des musiques, pour le générique, il y a des gens qui nous propose des maquettes, on aimait bien ce mouvement des noms passant devant et derrière, ça nous a semblé joli, mais il n’y a aucun message."

En conclusion, un sujet grave avec beaucoup de fraîcheur et des dialogues à la "Audiard".

Ecrit par Bernard Lamarque

Co-fondateur de Bordeaux Gazette


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