Bordeaux
Du 14 au 30 novembre, à Bordeaux et dans la CUB, 21 lieux ont joué le jeu des « rencontres improbables », fil rouge de la 10ème édition du festival des arts de la scène. Ainsi sous la conduite artistique d’Hamid Ben Mahi, la 10ème édition de Novart a accueilli 19 000 spectateurs avec 90% de remplissage et une soirée d’ouverture officielle très suivie.
3000 spectateurs place de la comédie
Etincelle d’allumage d’un festival proposant en moyenne 5 spectacles par soirée durant 17 jours, la fête d’ouverture donnée place de la Comédie – avec 6 degrés au thermomètre - a réuni 3000 spectateurs autour d’un plateau artistique mixant les danseurs de Kader Attou, les
musiciens de Bumcello, et toute la diversité de la danse urbaine girondine. Les musiciens de Velotronix ont distillé des sonorités inspirées du gnawa marocain, du voodoo beninois ou encore du rara haïssien ; qui ont rappelé les battements de la musique techno.
Il ont ensuite été rejoints par les batucadas girondines : Tukafac et Tribal Bitûme, puis par les danseurs du Centre d’animation Argonne Nansouty et par N’Y Posse.
90 % de remplissage
Cette édition enregistre une progression en termes de spectateurs, avec 19 000 entrées (contre 18 612 en 2012), 52 spectacles (43 en 2012), 89 représentations (101 en 2012) données dans 21 lieux d’accueil… un bilan commenté par le coordinateur de Novart, Henri Marquier : « des réussites propres au festival 2013, outre la
progression du public, je retiendrai le bonheur d’avoir
partagé cette édition avec Hamid Ben Mahi et la manière
dont il a su s’inscrire dans ce projet, lui donner sa
signature, dans le respect des personnalités artistiques de
chacun. La communication a été particulièrement réussie,
par son style et pas sa présence sur les réseaux sociaux,
et sur le plan artistique – de l’intense au très sensible - les
propositions ont créé de vraies surprises, donnant pour
certaines matière à débats et controverses… des formes
attachantes et risquées telles que la performance finale
réunissant Carlotta Ikeda et Hamid Ben Mahi ». Pendant 30 ans de 1965 à 1995 "Sigma" a fait de Bordeaux l’un des rendez-vous phare des avant-gardes et utopies culturelles en Europe, Novart aimerait en prendre le chemin.
Ecrit par La rédaction