Après un premier tour de valse qui s’est apparenté à un tour de vis nous voici face un deuxième temps de valse et on va surement danser même peut être devant le buffet. Ce qui est sur c’est qu’on aurait pu réduire le nombre des ministres et leurs émoluments mais le serrage de ceinture c’est pour le peuple et pas pour les dirigeants. Dans le genre de mesure qui serait très bien acceptée, se serait de réduire les salaires des hauts fonctionnaires de trente voire quarante pour cent et il leur en resterait assez malgré tout. Que le président prenne exemple sur Charles de Gaulle qui mettait un point d’honneur à régler lui-même toutes ses factures car il y a des moments ou il faut savoir payer de sa personne. Ce n’est pas en restant stoïque sous la pluie pour faire croire qu’on sait se mouiller que cela va changer quelque chose. Peut on dire que l’on est face à un gouvernement de fayots, cela y ressemble beaucoup mais il reste étonnant que Laurent Fabius qui avait pris la position que l’on sait en mai 2005 dans le cadre du référendum européen reste dans cette galère. Ce qui est sur c’est que le virage à droite est prononcé avec l’entrée du Mozart de l’Elysée au gouvernement qui va surement concocter un requiem pour les salariés et les retraités. Souvenons nous que c’est un pur produit de la banque et pas n’importe laquelle qui a commencé à nous mettre dans la nasse avec la loi du 3 janvier 1973 péjorativement nommée loi « Rothschild » passée inaperçue à cette époque. En fait quand on y regarde de près c’est le Traité de Maastricht avec son article 104 paragraphe 1 qui est responsable de cette histoire de dette mais le terrain avait été bien préparé. Tout cela a bien servi l’Allemagne qui avec la mise en place ce l’Euro n’a plus eu à faire face à des dévaluations compétitives. On est en droit de se demander si Hollande n’est pas en fait une taupe du libéralisme mise en place pour réduire à néant le progrès social car même si le trait est un peu fort on peut se poser la question ? Il est clair qu’aujourd’hui pour Vals le socialisme n’existe plus et qu’il a plus le profil d’un UMP que d’un disciple de Jaures et que son passage au PS n’a servi que de marche pied a ses ambitions comme du reste pour beaucoup d’autres. Malheureusement nombreux sont ceux qui rentrent dans un parti plus pour "se servir" que pour "servir" et cela est valable pour la totalité de l’échiquier politique. Maintenant il va y avoir une déclaration de politique générale alors que vont nous montrer les frondeurs seront-ils plus attachés à leurs émoluments qu’à leurs convictions, "that is the question" ?