Bordeaux
La frégate de la Royal Navy qui accompagne la venue de Charles III en France a accosté ce midi à Bordeaux et cela n’a pas été sans efforts car un tel "joujou" est très peu manœuvrant et il a fallu l’aide du remorqueur pour le pousser à quai correctement. Une fois à quai comme il n’est pas qu’il puisse être visité il a fallu démonter le bastingage sur le bateau et la barrière de protection du quai pour installer la passerelle qui a permis aux autorités de la marine et les autorités républicaines de monter à bord.
- Pour éviter la frégate doit s’appuyer sur le remorqueur car elle n’a que des propulseurs arrières
- La frégate approche du quai poussée par le remorqueur à très lente vitesse
- On voit le remorqueur pousser l’Iron Duke vers le quai
- Le commandant du navire et le pilote de l’estuaire surveille le rapprochement du quai
- La foule est venue nombreuse pour assister à l’accostage de la frégate
- Des petites vedettes de la police maritime accompagnent la frégate
- Echange entre l’officier de port et le commandant de la frégate pour savoir ou on place la passerelle
- On commence à démonter la barrière du quai pour pouvoir installer la passerelle
- Les autorités de la Marine qui portent des cadeaux et les autorités préfectorales attendent la mise en place de la passerelle
- Les autorités françaises maritimes et préfectorales échanges avec le capitaine de la frégate
- On présente la passerelle pour l’installer
- La passerelle est installée
- Honneur au sifflet pour l’autorité qui monte à bord
Rien à voir avec un accostage de paquebot de croisière qui évoluent avec beaucoup plus d’aisance car équipés de turbines à l’avant qui leur donnent une grande souplesse manœuvrière car le bateau peut avancer et reculer et que tout est calculer pour que les passagers puissent monter et descendre et il n’y a donc rien à démonter ce qui prend beaucoup de temps.
L’Iron Duke sera à quai jusqu’à dimanche et on pourra l’admirer.
Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette