Dans chacun de ces matchs de dimanche, il y a eu un monsieur drop et ils ont fait la différence, Plisson au Stade Français et Lopez à Clermont car sans sous estimé la performance d’ensemble des équipes qui se sont employées à fond dans tous les compariments du jeu, les deux cannoniers ont placé leur équipe sur orbite au meilleur moment, Plisson à la 80ème et Lopez, la première fois à la 63ème et la seconde à la 74ème alors que James pour La Rochelle a loupé sa tentative de la 73ème et a vendangé une tentative de pénalité dans ses cordes. Depuis quelques temps on avait un peu oubliée cette arme du drop qui est une solution pour prendre des points en phase de domination mais encore faut-il les réussir et La Rochelle a malheureusement démontré que son ouvreur reste la pièce maitresse du système et que quand elle coince l’équipe dans son entier coince. Cette mise en lumière du drop rappelle quelques bons souvenirs car Monsieur Drop c’était Pierre Albaladéjo surnommé Bala, Monsieur Drop et au bord du terrain il a eu un acolyte célèbre en la personne de Roger Couderc. Pierre Albaladejo a été le premier consultant sportif à la radio en 1968. Il esr devenu en janvier 1975 commentateur sportif sur Antenne 2 aux côtés de Roger Couderc. Après avoir travaillé avec Pierre Salviac, puis a quitté France 2 en 1999, il poursuit sa carrière de commentateur à la radio jusqu’en 2007. Cela fait donc dix ans que Bala a raccroché le micro et les crampons depuis bien plus longtemps, et il a aujourd’hui 84 ans.

Encore un match énorme de Lamerat

Les deux matchs de Dimanche ont été parfois à la limite du respirable et particuilièrement celui qui a opposé le Stade Français à Jean Bouin à l’équipe de Bath car si la première mi-temps a été plutôt à l’avantage des locaux les anglais ont passé la surmultipliée en seconde mi-temps pour reprendre la tête un instant mais les parisiens ont trouvé les ressources nécessaires pour revenir coiffer au poteau leur adversaire du jour. Cette victoire a, dans un certain sens quelques chose de très moral comme du reste la volée qu’a pris le Racing 92 face à Montpellier démontrant par là que les hommes restent fragiles et qu’un club de rugby n’est pas une entreprise de CAC 40. Quand deux chefs d’entreprises se mettent d’accord dans le dos de tout le monde pour une fusion absorption d’un club par un autre cela n’a rien de très moral car c’est sur le dos des hommes que cela se fait et l’un comme l’autre n’ont pas grand chose à voir avec le monde du rugby où les protagonistes ne peuvent apparaître comme des brutes que sur le terrain. En ce qui concerne l’autre match qui a opposé Clermont au Leinster, le motif de satisfaction tout en étant heureux du résultat des "jaunards" qui, on espère ne passerons pas à côté de leur finale, le motif de satisfaction reste Camille Lopez car c’est en passant par l’UBB qu’il est entré dans la cours des grands. Un club français dans chaque finale europénne voilà un week-end de mai qui s’annonce avec deux soirées intéressantes à 21 heures le 13 sur France 4 et le 14 à 18 heures sur France 2 .