Si comme il le dit de manière on ne peut plus imagée, dans son ouvrage à paraître, intitulé « La transition écologique, du dérisoire à l’absurde », l’auteur Serge Sampoux prône la sobriété dans tous les domaines et parle de passer « du gros au sec ». Son constat face à l’avidité des hommes, de quasiment tous les hommes d’ailleurs, ne saurait attendre un quelconque miracle venu du ciel ou d’ailleurs afin de sauver notre planète, notre maison en fait, d’une évolution où notre avenir, notre destinée n’auraient plus la moindre chance si nous ne réagissons pas maintenant et même tout de suite ….
Une démarche scientifique
Ou comment enfin faire tout ce qu’il faut et cela sans tarder si nous ne voulons pas en pleine ou relative inconscience continuer de marcher et même peut-être de courir vers la disparition de notre humanité sur la planète terre.
De par sa formation et si j’ose dire, en raison de son souci de rigueur scientifique, bien loin des diatribes, enjeux politiques et déclarations spectaculaires de tous ordres, c’est à une approche pédagogique de la transition écologique, à une approche sans fantaisie, rigoureuse et sans aucun désir de régner que se livre l’auteur de cet ouvrage. Comme tous les « cherchants » précis, sincères et sages, fuyant le sensationnel, il n’écrit pas pour avoir raison, mais peut-être et même sans doute pour nous faire entendre raison, ou du moins une part de raison …
A propos du passage du gros au sec, comme il le dit, passage qui n’est rien d’autre que la mise en œuvre d’un réel respect de notre « planète d’accueil » et d’une maîtrise et même mieux d’une réduction d’une consommation souvent délirante, Serge Sampoux souligne avec justesse et précision la grande dérive de l’homme dès le début de la révolution industrielle et l’avènement de la toute puissance économique. Le désarroi vertigineux dans lequel « l’homme libre » est plongé, le déficit éthique dès lors qu’il importe avant tout d’agir sans se poser trop de questions …
Et d’évoquer avec précision et grand intérêt pour le lecteur profane, les avantages et inconvénients de toutes les formes d’énergie, soulignant les querelles et agressions que ce sujet provoque dans un mélange de leurre et de mauvaise foi dont seul l’homme est malheureusement capable.
Les fragilités de la terre et les moyens d’action …
Après avoir évoqué la fragilité ou plutôt les fragilités de la terre, dont le réchauffement de l’atmosphère, l’exploitation abusive du sol et la raréfaction de l’eau ne sont pas les moindres, pouvons-nous attendre comme il le déclare solennellement l’accord entre tous les gouvernements pour agir ?
Selon l’auteur, l’action du peuple ne saurait attendre la fin des tergiversations de nos gouvernants car il s’agit de « sauver la vie » et jusque-là nos gouvernants n’ont guère été efficaces.
Et de décrire les moyens de faire mieux dans tous les domaines de la vie, transports, cultures, entreprises, etc … pour constater que dans toute l’histoire de l’humanité jamais le défi à relever ne fut aussi grand, tant l’avenir de la planète est parsemé de signes fort inquiétants.
Mettre fin aux idées fausses …
Que dire des O.N.G. combattantes et autres partis écologistes, si ce n’est comme le pense l’auteur, que l’idéologie s’est ancrée dans leurs cerveaux et que nombre d’idées fausses viennent trop souvent refouler l’approche scientifique. La plus significative de ces grosses erreurs étant le succès médiatique pour ne pas dire l’enthousiasme et le « boom commercial » des éoliennes, malgré des rendements plus que médiocres et un avenir énergétique de la planète qu’elles ne résoudront jamais.
Qui l’eût cru, qui le sait aujourd’hui, qui le dit ?
Mettre fin à l’indifférence …
Avec des illusionnistes comme Xi Jinping, Trump ou encore Poutine tous trois qui ne croient pas au réchauffement climatique et dont les pays sont pourtant avec l’Inde les quatre grands pays polluants de la planète, la lutte semble bien désespérante …
Alors qu’il est devenu urgent de mettre fin à l’indifférence, l’auteur entre autres mesures prône l’ère de la subsidiarité et de la dimension humaine. Associer la technique et le social dans toutes les innovations telle est l’urgence selon lui et nous pouvons partager cette idée, nous le devons même …
Et à l’avidité humaine …
Et de conclure : « L’homme est une sorte de Gargantua avide qui n’en finit pas de consommer. Mais d’ici là peut-être apprendrons-nous, dès l’école, la « paucité » (rareté).
Bien au-delà des déclarations tonitruantes, sensationnelles, spectaculaires et souvent démagogiques auxquelles nos hommes politiques ont beaucoup de mal à se soustraire, cet ouvrage nous apprend sans aucun tapage que la situation est grave, que nous pouvons la comprendre, que nous devons collectivement tout faire pour l’enrayer et que nous en avons encore les moyens.
Avant que vivre sur cette terre ne soit plus possible, l’ouvrage de Serge Sampoux à paraître dans les semaines qui viennent, interroge et peut-être même persuade ou du moins tente de persuader nos consciences trop facilement endormies …
Dans l’attente de la parution de cet ouvrage, plusieurs conférences en présence de l’auteur vont être organisées, nous vous informerons des dates à retenir …
- La transition écologique
- Du dérisoire à l’absurde
De Serge Sampoux
Ecrit par Dominique Mirassou