Bordeaux
Les chiffres sont tombés, Bordeaux vit bien ! Suite à une étude menée par la plateforme de codes promotionnels Savoo, la cité girondine se classe deuxième parmi les villes françaises abritant les consommateurs les plus écoresponsables.
Un titre honorifique qui a de quoi en réjouir plus d’un. Au vu du climat actuel dans lequel nous vivons, cette bonne nouvelle n’est pas de refus. La consommation française et bordelaise se veut plus durable et respectueuse de l’environnement, et les études le montrent. Le classement présenté par Savoo propose une analyse des habitudes de consommations et les recherches dans les quinze villes de France les plus peuplées. Sans surprise, Paris et ses deux millions cent trente-huit mille habitants se hissent à la première marche. C’est cette deuxième place qui attire la
attention. Avec plus de quatre mille recherches sur cent mille habitants pour le mot « friperie » de manière mensuelle, ou encore soixante-treize pour « marché aux puces », la seconde main l’emporte à Bordeaux. Plus que de la curiosité, une réelle envie de changer les habitudes se crée. En parallèle, de plus en plus de friperies apparaissent dans la ville, sans compter les marchés et autres vendeurs d’objets d’occasion. Fouiller, chercher, trouver l’objet : chiner n’a jamais été aussi tendance.
- Une enseigne rue du Loup
Ces nouvelles pratiques sont bénéfiques pour tout le monde. Les consommateurs payent moins cher et s’offrent le luxe du vintage, de la rareté, tandis que les commerçants accroissent leurs affaires. Une hausse des fréquentations confirmée par ces derniers qui voient leur dose de travail décuplée. Ouvrir une friperie ou un « bazar » est synonyme de succès. Le vieux crée de l’emploi, et ce grâce aux bonnes habitudes des Bordelais. Les magasins ouvrent de plus en plus tard, l’offre s’agrandissent au vu d’une demande exponentielle, les commerçants sont presque forcés d’embaucher afin de suivre la cadence. Concernant les marques majoritairement proposées, les groupes multinationaux sont en tête. On y retrouve Zara, Nike, Adidas ou encore H&M, des filiales souvent associés aux terribles productions forcées des ouïghours. La seconde main est donc un bon moyen de se dédouaner et de ne pas être associé à ce fléau de manière directe tout en consommant de manière responsable. De nouvelles perspectives synonymes d’espoir pour les générations futures.
Ecrit par Louis Molter