Trois, c’est le nombre de stages que doivent faire les élèves durant leur année. Le premier stage de trois semaines se déroule après les vacances de Noël. Le dernier d’une durée d’un mois se fera à l’étranger dans quelques semaines. Créé en 1967 l’Institut Universitaire de Technologie a toujours voulu mettre en avant les stages. Extrêmement bénéfiques, ils permettent une immersion totale au sein de l’entreprise. Ayant terminés leurs partiels le 27 avril, c’est avec une année remplie de connaissances qu’ils arrivent à la Foire. L’objectif de ce stage est d’apprendre les techniques commerciales dans un espace comme le Parc des Expositions. Mais aussi de se familiariser avec la relation client. « On apprend à parler le langage commercial  » confie Margot étudiante à Tech de Co.

Chaque étudiant choisit dans quel stand de la Foire il veut aller. C’est donc à eux de trouver quelles enseignes seront présentes. Sachant qu’un grand nombre d’exposants sont fidèles, les recherches de stage se montrent plus faciles. Margot s’est tournée vers les Créations Claude Naura. « J’ai trouvé une entreprise familiale, chaleureuse et accueillante. Je suis contente de mon choix. Ils m’ont parfaitement intégré à l’équipe. » La candidature se fait par mail. Chaque année Yvette Naura est contente des étudiants. « Je n’ai aucun souci avec Tech de Co. Mes stagiaires ont toujours fait du bon travail. » Créée il y’a un demi-siècle l’entreprise est présente sur la Foire pour la 49ème année consécutive. « Nous voulons fidéliser une nouvelle clientèle, tout en écoutant le retour de nos anciens acheteurs. »

De leur côté Emma et Lola s’entendent très bien avec Anthony, « le patron est cool » rigolent-elles devant lui. « Plus sérieusement, ça se passe très bien.  » continuent les étudiantes. Si vendre des deux roues et des jet ski n’est peut-être par leur passion, Tech de Co apprend à ses élèves à être efficace dans tous les domaines. Mais tout n’est pas rose pour l’ensemble des étudiants. Chloé ne s’attendait surement pas à voir son stage s’arrêter en cours de route. Son patron revendait de la marchandise venant d’un célèbre site d’achat en ligne. Mais elle ne regrette pas : « Au moins cela me servira de bonne leçon.  » Mathilde et Léa ont choisi Sud-Ouest. Plusieurs missions leurs sont confiées, distribution du journal à l’entrée, proposition d’abonnement au stand ou encore donner des renseignements. « C’est une bonne expérience, les visiteurs sont agréables. » Le partenariat n’est sûrement pas près de s’arrêter, d’autant plus que tout le monde y trouve son compte.