Chaque équipage doit porter un minimum de 50 kg de matériel pour les enfants, mais aussi 10 kg de denrées alimentaires non périssables pour la Croix Rouge de Biarritz, ville du départ officiel. L’équipage Gajorabe des Sables avait déjà participé à ce rallye en 2013, et avait noué des liens avec un groupe de filles Girondines. Les 11 filles ont donc décidé de former une team pour repartir ensemble en 2016, mais autour d’un projet commun : financer la construction d’une classe. Elles ont créé « Les Gironpopines », ont trouvé un sponsor « le Royaume des Sens » qui a financé une partie du projet, et ont organisé deux vide-greniers et une tombola géante pour financer le solde. Elles ont réussi à collecter 11 404€. Ce chèque a été remis à Laetitia Chevallier, présidente de l’association Enfants du Désert, qui intervient au Maroc depuis plus de 10 ans, le soir de la cérémonie de remise des prix à Marrakech.

L’équipage Gajorabe des Sables avait organisé un pré-départ à Mérignac le 11 octobre sur la place Charles de Gaulle avec 4 autres équipages, pour rejoindre Biarritz, pour les contrôles. Tous les équipages sont partis le 12 octobre à midi en direction d’Algéciras (Espagne) où l’organisation les attendait le 13 à 15 h pour un briefing et la remise du premier road-book. Le 14, levée à 3 h pour prendre le bateau en direction de Tanger (Maroc) pour débuter le rallye. Le 15 fut une journée pleine d’émotion, celle de la rencontre avec les enfants pour la remise des dons et du premier coup de pioche de la classe pour les 5 Gironpopines présentes au rallye. Une journée de partage, de richesse, de bonheur, avec un super accueil des familles, des enfants... Ensuite, le rallye a continué avec l‘épreuve marathon (2 jours en autonomie complète), une épreuve d’orientation, une de conduite dans les superbes dunes de Merzougha, une épreuve mixte, et la journée de liaison pour rejoindre Marrakech où a eu lieu la soirée de remise des prix le samedi 22. L’équipage Gajorabe des Sables a terminé 67e (sur 114).
"Un super rallye, riche en rencontre, où le mot solidarité aavait vraiment un sens !" comme le précise Michèle Ganet.