Ces deux rencontres ont eu au moins en commun des prestations arbitrales moins, mais nettement moins que moyennes. Durant ces deux rencontres on n’a vu que les arbitres, alors que quand l’arbitrage est bon, les arbitres on ne les voit pas. Toujours ce problème d’un arbitrage qui n’arrive plus à avoir le niveau dans ces matchs couperets et dont le Stade Français en mauvais perdant s’est plaint. Jouer un match de cet importance à la maison donne toujours un petit avantage et si dans la phase de poule, la chance avait été du côté des parisiens, sur cette rencontre elle a tourné. C’est durant la première période que l’Union a construit sa victoire en envoyant par deux fois son talonneur à l’essai, permettant aux bordelo-béglais de s’installer au score après avoir été mené un instant par trois à zéro, Lucu pour sa part égalisant rapidement.. Pour l’essentiel l’affrontement a eu lieu devant car si les trois quart parisiens ont fait le boulot en défense, en attaque, ils ont été transparents. Du côté des locaux on a quand même aperçu des actions qui auraient pu rapporter plus, mais peut être qu’on ne peut pas tout avoir en même temps, la chance et la réussite. Durant tout la rencontre les visiteurs ne sont jamais parvenu à reprendre le score, rencontre dont le sort s’est joué sur cette ultime et difficile transformation de la quatre vingt huitième minute car dans leur précipitation les parisiens n’ont pas élargi le jeu qui leur aurait permis de mettre leur buteur dans de meilleures conditions pour aller chercher le nul ouvrant la porte à une prolongation ou tout pouvait se passer, tout le monde paraissant particulièrement "cramé".

UBB - Stade Français

Penaud n’a pas marqué, mais il a fait marquer Bochaton

Le Stade Français au lendemain de cette défaite n’arrête pas de "couiner" de Labit à Parra en termes peu corrects après l’arbitrage de Mr Pierre Brousset, La Rochelle est beaucoup plus digne dans la défaite et le Stade Français ne peut s’en prendre qu’à lui-même sur cette défaite ou il n’a pas su mettre ses lignes arrières en évidence. De plus accuser la pluie est navrant d’autant que tout le monde pouvait s’en plaindre de ce temps pourri de juin, c’est plutôt petit sur le plan rationnel. Après une bonne première mi-temps l’UBB est rentrée aux vestiaires avec un avantage de sept points laissant peser le doute sur l’issu de la rencontre alors que pendant cette première période on a pu croire un moment que les locaux allaient largement dominé les parisiens qui semblaient peu à l’aise dans cette rencontre ou Coleman faisait la loi en touche permettant aux avants de prendre deux fois le chemin de l’essai. Les parisiens ont pourtant répondu sur le même tempo à la trentième minute sans pouvoir totalement revenir. Le plus beau mouvement de la partie revient aux bordelais ou sur une relance de Moefana c’est Penaud qui envoie Bochaton à l’essai mais c’est bien la seule action spectaculaire sur l’ensemble du match. Encore une fois l’enjeu a tué le jeu alors que les spectateurs attendaient surement autre chose que ces longs duels au pied ou les locaux ont été meilleurs que leurs visiteurs qui n’ont dominé que par leurs avants en fin de match ou le banc bordelais est apparu un peu juste pour contrer la furia parisienne. Maintenant pour les bordelo-béglais il va falloir récupérer pour aller se mesurer au Stade Toulousain, tout en ayant dans un petit coin de sa tête que les deux fois où Bègles a été champion de France c’est face au Stade Toulousain en 1969 et en 1991, alors pourquoi pas "jamais deux sans trois".

UBB - Stade Français

Tatafu un peu moins saignant que la semaine passée

Union Bordeaux Bègles : 22 (3 essais Lamothe 17ème, 22ème, Bochaton 56ème ; 1 pénalité Lucu 13ème ; 2 transformations Lucu 18 ème, 23 ème)

Stade Français : 20 (3 essais Briatte 30ème, Peyresblanque 63ème, (80 +7)ème ; 1 pénalité Segonds 6ème ; 1 transformation Segonds 31ème)