
Curieuse réaction d’Elisabeth Borne qui a endossé le costume de Ministre de l’Ecologie au sujet des arrêtés anti-pesticides pris par les maires pour ne pas dire anti-glyphosate "Il faut mieux protéger les habitants (...) mais chacun ne peut pas définir des règles comme ça dans son coin" précise Elisabeth Borne autrement dit cela pourrait se traduire par "il faut mieux protéger les habitants mais surtout ne rien faire pouvant aller dans le sens de cette protection". On attend avec impatience ce que vont décréter les tribunaux administratifs car les préfets attaquent systématiquement les dits arrêtés prétextant qu’ils sont litigieux, ce qui pourrait être difficile à prouver, le maire étant le premier magistrat de la commune et ayant autorité pour prendre toute décision allant dans le sens de l’ordre public et de la protection des populations. Ces arrêtés font tache d’huile et aujourd’hui près de 20 communes ont pris des arrêtés dans ce sens dont Dijon (150.000 habitants), Antony (62.000 hab), Asnières (86.000 hab), Gennevilliers (42.000 hab), Sceaux (20.000hab) et d’autres de moindre importance suivent, en fait dix huit au total. Un conflit dont l’état aurait bien aimé faire l’économie car ravivant l’opposition des maires au Président de la République qui semble un peu mou dans son combat contre les pesticides, s’étant un peu renié sur ses engagements. A suivre.
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