Communiqué Pierre Hurmic
Partout dans le monde, de Berlin à Paris, de Oakland à Montpellier, l’« urbanisme tactique » s’impose pour la mise en œuvre de la période post-confinement.
Il s’agit, notamment, d’anticiper sur un rejet prévisible des transports collectifs, par crainte de contagion, et de réfléchir aux meilleurs aménagements de voirie, légers et provisoires, pour assurer la distanciation physique requise.
C’est pourquoi les élus écologistes ont proposé à la Métropole une réflexion immédiate sur de tels aménagements.
Le vélo s’impose rapidement comme répondant le mieux à une alternative crédible.
Sans oublier la circulation des piétons qui mérite également d’être, à cette occasion, encouragée.
Outre des pistes cyclables continues et sécurisées sur les boulevards, mais aussi sur les principales artères de la ville, nous proposons la création d’une vaste « zone de rencontre », prévue par le code de la route, correspondant à la surface intérieure des cours de Bordeaux.
Une « zone de rencontre » implique une circulation limitée à 20 km/h et une priorité donnée aux mobilités actives, piétons et cyclistes.
L’hypercentre de Bordeaux concerné se caractérise par l’étroitesse de certains trottoirs (largeur inférieure au 1,4 m recommandé), un trafic automobile lent et contraint.
Sur la « zone de rencontre », le piéton est prioritaire sur la chaussée tandis que toutes les rues sont automatiquement dotées d’un double sens cyclable.
En raison de leurs spécificités, certaines rues peuvent échapper à ce statut tandis que les aires piétonnes gardent, bien évidemment, leur statut.
Nous demandons que cette proposition soit rapidement étudiée par la Métropole en vue des impératifs prochains de la période post-confinement.