Le beau temps qu’a connu Bordeaux début novembre a sans doute contribué au succès de la première visite à Bordeaux du « Saga Pearl II », un paquebot maltais d’une taille modeste mas dont la silhouette élégante n’était pas sans rappeler celle des paquebots de ligne qui reliaient jadis le port de la Lune à ceux du Maroc, d’Afrique occidentale et d’Amérique du Sud(1).
Il a clôt en beauté une année particulièrement faste pour les escales à Bordeaux avec 32 visites de navires sur les quais du centre-ville (sans compter deux escales au Verdon et une à Pauillac. La saison qui avait débuté le 27 mars par la venue du « Braemar » a été marquée à la mi-mai par trois escales simultanées, dont celle du « Néo Romantica », une belle unité de 221 mètres comprenant deux piscines, un spa et un casino.
<sjcycle5512|center>
Outre le spectacle qu’ils offrent aux Bordelais, particulièrement nombreux sur les quais pour assister au départ du « Saga Pearl II », ces bâtiments contribuent au succès touristique de la capitale aquitaine. Toutefois, leur présence a soulevé cette année une question, les élus écologistes ayant fait remarquer au maire que les paquebots sont obligés de laisser tourner leurs moteurs pour être alimenté en électricité. Ce problème sera résolu dans l’avenir, les services de la Ville étudiant différentes solutions pour leur fournir une énergie moins polluante.
A cette activité de grands navires océaniques s’ajoutant celle en plein essor des paquebots fluviaux et de bonnes perspectives pour 2016, le futur de l’escale bordelaise semble prometteur.
(1) Sur l’histoire des paquebots bordelais, voir le N° 67 de la revue Empreintes Les paquebots à Bordeaux, des transatlantiques à la croisière d’Antoine Lebègue (NDLR).