Bordeaux
Gérard Lanvin et Jean-Hugues Anglade étaient accompagnés des deux co-réalisateurs du film, Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie, et de la vedette féminine du film Ana Girardot lors de la présentation du film à Bordeaux. C’est dans les salons du restaurant Dubern qui vient d’être relooké que s’est tenue la conférence de presse autour de ce film au cours de laquelle Gérard Lanvin a eu beaucoup à dire.
Le film
Synopsis :
Walter Orsini aime faire des grands gestes et parler fort, un peu. Il aime la pêche, la cuisine et les bons vins, beaucoup. Il aime Paul et Jacques, ses amis d’une vie, passionnément. Il aime surtout Clémence, sa fille de 20 ans, à la folie. Mais il n’aime pas le mensonge, mais alors pas du tout. “Dans la vie, on se dit tout” voilà ce qu’il déclare à qui veut l’entendre et même aux autres... Mais il est bien seul à respecter ce principe. Aussi, comment Walter, le fort en gueule, va-t’il réagir quand il découvrira que ceux qu’il aime tant lui mentent effrontément ?
Réalisation et Distribution :
réalisation : Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie
Avec :
Gérard Lanvin, Jean-Hugues Anglade,
Wladimir Yordanoff, Ana Girardot,
Zabou Breitman, Natacha Lindinger
Jean-Pierre Lorit, Alexias Barliet
Arnaud Viar, Jean-François Stévenin
Nicolas Herman
Sortie le 30 janvier
La Conférence de presse
Lors de la conférence de presse qui s’est déroulée chez Dubern, Gérard Lanvin s’est montré très prolixe
Gérard Lanvin : "Moi, en lisant le scénario, ce que j’ai très bien compris et qui est très important c’est la construction. En suite dans le détail évidemment l’idée un peu particulière est une histoire qu’on peut rencontrer aujourd’hui très facilement, une jeune femme tombe amoureuse d’un homme qui a deux fois son âge, ça existe, on est tous au courant de ça, on a vu des couples comme ça, ils s’entendent très bien en plus.
- Gérard Lanvin et Ana Girardot
- photo Bordeaux Gazette - Bernard Lamarque
Avec cette situation là, être le père d’une enfant, car sa fille est une enfant, son meilleur ami, tout le monde le sait sauf lui, se l’approprie et finalement la lui vole en devenant son amoureux. Il y a une situation totale de comédie à partir du moment où on reste dans la comédie bien sur car çà peut dégénérer très vite ce genre de situation. Pour moi elle était écrite en comédie et très bien perçu, je n’y ai pas trouvé de vulgarité, j’ai trouvé de la sentimentalité et aussi j’y ai trouvé la manière d’excuser cette histoire car le compromis à un moment c’est : où je perds tout le monde ou je m’adapte. Pour un psychorigide c’était tout à fait intéressant de voir un type qui a du caractère qui souvent en fonction des situations a aussi mauvais caractère, c’était aussi amusant de véhiculer ce mauvais caractères dans des situations ou on le provoquait d’un certaine façon pour qu’il soit réactif. Tout cela m’est apparu surtout à la lecture, très amusant à faire. Ensuite j’ai rencontré Stéphane et François et là on a parlé des détails, ils ont été suffisamment humbles et généreux pour adapter le rôle." Puis il a donné son interprétation de ce qu’est un acteur qui pour lui n’a rien a voir avec un comédien avec un rôle qu’il apprend alors que "l’acteur il a déjà appris avec la vie". L’acteur pour lui n’a pas de composition à faire : "un acteur comme Gabin jouait toujours de la même manière, sauf qu’il pouvait jouer tout. Un acteur c’est çà avec suffisamment d’émotion, d’intentions." Il a ensuite défendu Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie dont c’est le premier film en précisant qu’il était assez installé pour pouvoir aider les gens en remerciant tous ceux qui les avaient aidé et en mettant un gros coup de rabot à la Gaumont qu’il a qualifié de gens un peu plus vulgaires.

Ecrit par Bernard Lamarque
Co-fondateur de Bordeaux Gazette
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